Payer un prêt hypothécaire pendant sa retraite: voici les conseils d’une experte
Agence QMI
Un nouveau sondage commandé par Royal LePage révèle que près d’un tiers des futurs retraités canadiens s’attendent à traîner une dette dans leurs vieux jours.
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D’après le sondage de la firme immobilière, près de trois Canadiens sur dix qui prévoient prendre leur retraite dans les deux prochaines années affirment qu’ils continuent de rembourser leur prêt hypothécaire après d’être retirés de leur emploi.
Au Québec, la retraite est de plus en plus retardée et ceux qui y pensent prévoient déménager dans plus petit, selon les données mises en lumière par Royal LePage.
Carolyn Forget, courtière en immobilier pour Royal LePage Urbain à Montréal, explique ses chiffres par le marché immobilier évolutif depuis quelques années.
Entre autres, les gens déménagent plus souvent et les contrats hypothécaires peuvent s’échelonner sur 25 à 30 ans, ce qui «est important» à considérer, selon elle.
Pour Mme Forget, il suffit de se poser les bonnes questions avant la retraite.
«Est-ce qu’on va utiliser comme levier la propriété? Est-ce qu’on préfère continuer à payer la maison? Faire des projets de voyage et acheter une maison à la campagne?»
Les Québécois prennent aussi leur retraite plus tard et restent actifs sur le marché.
Selon la courtière, tout est une question de choix. «Il y a des gens qui vont désirer garder la propriété, d’autres vont désirer aller vers plus petit aussi», a-t-elle ajouté.
Au Québec, près de 46 % des citoyens désirent réduire la taille de leur maison.
«Encore une fois, ce sont des choix», a expliqué Carolyn Forget. «S’ils ont une seconde propriété, s’ils veulent voyager, s’ils veulent moins d’entretien... les gens vont aller plutôt vers des copropriétés ou des plus petites maisons.»
Aux personnes qui sont retraitées ou qui envisagent bientôt la retraite et qui prévoient déménager, la courtière immobilière conseille de cibler d’avance le projet désiré.
La marche à suivre débute avec la définition du projet immobilier qu’on souhaite.
Puis, il faut chercher. «On commence à faire des petites recherches sans nécessairement faire une offre d’achat et quand on est prêt on met la maison en vente.»
Selon Carolyn Forget, il est plus difficile d’envoyer des offres qui sont conditionnelles à la vente d’une propriété dans un marché immobilier favorable aux vendeurs.
Voyez l’entrevue complète dans la vidéo ci-dessus.