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L'article provient de TVA Nouvelles
Sports

Patrick Roy a retenu la prestance de Guy Lafleur

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Agence QMI

2022-05-03T15:47:19Z
2022-05-03T16:05:55Z
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L’ancien gardien de but Patrick Roy n’a pas hésité faire l’éloge de Guy Lafleur, qu’il considère comme l’un des plus grands, tant aux plans sportif qu’humain.

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«Dans les années 1970, tous les jeunes joueurs de hockey au Québec rêvaient d’être un Guy Lafleur. Moi, je rêvais d’être un Ken Dryden afin de pouvoir jouer un jour dans la même équipe que Guy Lafleur. Guy, c’était un joueur plus grand que nature dont les exploits et les prouesses n’avaient pas de limite, a ainsi mentionné Patrick Roy devant la foule réunie à la cathédrale Marie-Reine-du-Monde pour les funérailles nationales, mardi. C’était l’idole, le héros, l’inspiration, la preuve vivante, qu’on peut et doit rêver grand.»

Le numéro 33 a admis avoir été impressionné dès le départ par le célèbre Démon blond, avec qui il a fait connaissance à ses premiers pas dans l’organisation du Tricolore en 1984.

«J’ai pris toute la mesure du héros qui se dressait devant moi : une stature, de la prestance, du charisme. Le numéro 10 établi en cinq minutes. [...] Intimidé, je vivais un moment surréel. Avant de sortir, il m’a donné un coup sur les pads et m’a dit : bienvenue chez les Canadiens, le kid. C’était ça, Guy Lafleur : un profond respect et de la générosité sans borne. C’est le gars qui prend le temps, car il sait que pour toi, ces quelques mots feront la différence.»

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Roy est ensuite revenu sur la fameuse soirée de 4 février 1989, lorsqu'il a affronté Lafleur lors de son retour au jeu avec les Rangers de New York. Le Canadien avait remonté la pente pour l’emporter 7 à 5, non pas avant que le Démon blond ne s’éclate avec deux buts à ses dépens.

«Une soirée magique, tellement magique que quand il m'a scoré deux buts, j'ai reçu une ovation», a ironisé «Casseau», provoquant quelques rires.

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Le maire de Québec tenait à y être    

Présent au nombre des dignitaires, le maire de Québec, Bruno Marchand, jugeait primordial de se rendre à Montréal pour ces funérailles nationales.

«C’est la grandeur de l’homme. Comme on l’a vu dans les derniers jours, il avait la capacité de rallier Québec à Montréal et de rallier le Québec à travers le sport, a-t-il déclaré avant d’entrer dans l’église. Pour moi, ti-cul, c’était le gars dont on voulait porter le gilet. On se disait, avec nos faux gilets [au hockey de rue] : moi, je suis le numéro 10. [...] Ce qu’on ne savait pas à l’époque, c’est qu’on avait quelqu’un qui nous disait que c’est possible d’y arriver.»

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