Découvrez pourquoi Patrick Groulx vit une seconde jeunesse
Sabin Desmeules
C’était soir de grande première, le 8 octobre au Gesù, à Montréal. L’humoriste Pascal Cameron y lançait la tournée de son premier one man show intitulé simplement Un spectacle. Et on y a croisé quelques personnalités...
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Accompagné de son aînée, Raphaëlle, Patrick Groulx a profité de la première de Pascal Cameron pour faire une sortie père-fille. Tous deux semblaient heureux de partager ce moment ensemble.
La jeune femme de 19 ans ne suit pas les traces de son papa. «Je l’admire beaucoup, mais on est tout de même très différents, admet-elle. Idéalement, je voudrais travailler dans le domaine de la psychiatrie. J’aime les sciences et c’est le domaine dans lequel j’étudie en ce moment. Mon père, je l’ai vu aller, et il travaille trop fort!», laisse-t-elle tomber en regardant Patrick affectueusement. Il lui renvoie le compliment. «Elle aussi, elle travaille fort, en sciences naturelles.»
L’humoriste a aussi un fils de 17 ans, Alexis. Lui non plus n’est pas intéressé à faire carrière en humour, mais Patrick avoue: «Mes deux enfants sont drôles, mais je suis content qu’ils n’aient pas choisi l’humour. C’est un milieu difficile.»
Souvent seul... et il aime ça!
Patrick présente un cinquième show qui s’intitule Trop longtemps seul. Drôle de titre! «C’est un peu un clin d’œil, une blague... Je vis l’amour à distance, puisque ma blonde habite à Ottawa. Mes enfants sont rendus grands: Raphaëlle est en appart, et Alexis, je le vois moins souvent. Je me retrouve souvent seul dernièrement.» Mais il retrouve une certaine liberté. «Je me sens jeune! C’est bizarre... J’ai recommencé à prendre le métro. J’ai une vie, enfin!»
Son amoureuse, c’est l’animatrice Chéli Sauvé-Castonguay. Elle a ses enfants en garde partagée à Ottawa et ne peut donc pas venir s’installer à Montréal. Et Patrick, lui, est retenu ici par le travail. «Mais c’est correct. On réussit à se voir presque chaque semaine. Quand on prend des vacances, on se voit plus longtemps. Et je descends à Ottawa aussi: je fais des allers-retours.» Il laisse tomber une belle remarque: «C’est le fun de s’ennuyer! C’est le fun d’avoir hâte de voir l’autre personne! On adore ça.» Aussi, il admet: «On est tous les deux assez indépendants. Moi, ça me va super bien.»
Un retour sur scène sans culpabilité
Il renoue avec son public sur scène. Il est en rodage pour son nouveau spectacle et il continue d’écrire. «J’y explore beaucoup de facettes. Trop longtemps seul, ça peut vouloir dire aussi “Trop longtemps sans mon public”. Ça va faire quatre ans que je n’ai pas présenté de nouveau spectacle. Ça passe vite. Je m’ennuie! Ces dernières années, j’ai beaucoup travaillé sur des concepts télé et des trucs comme ça. Et la télé étant ce qu’elle est, ça m’a un peu forcé à retourner vers la scène... mais je ne regrette tellement pas! J’ai recommencé à jouer, j’ai du fun.»
Si Patrick trouve un plus dans cette nouvelle aventure, il l’aborde aussi avec quelque chose en moins. «Aujourd’hui, mes enfants sont plus grands... Ça faisait longtemps que je n’avais pas fait de spectacles sans culpabilité.» Il s’explique: «Quand mes enfants étaient jeunes et que je partais en tournée quatre, cinq, six jours, je me sentais coupable de ne pas être là pour eux, même si j’adaptais les dates de mes tournées pour revenir plus souvent à la maison. Mais là, ils sont grands, ils sont indépendants, ils ont leur voiture. Que je parte en tournée ou pas, ça ne les affecte plus. On dirait que je retrouve ça, aussi, ce plaisir de ne pas me sentir coupable.» Il tient à préciser: «Ce ne sont pas eux qui me faisaient sentir mal. C’est moi qui m’ennuyais.» C’est maintenant chose du passé. «C’est comme si je retrouvais mes 20 ans. À l’époque, j’arrivais à Montréal et je faisais des shows dans les bars.»
Florence Longpré: Fière de son amoureux
C’est en compagnie de son papa, Gilles, que Florence Longpré a assisté à la première du spectacle de son amoureux, Pascal Cameron.
L’autrice et comédienne n’avait donné aucun conseil à son chum humoriste. «Je le laisse aller. De toute façon, il ne m’écouterait pas.» Elle ajoute: «Je suis très fière de lui! Il a l’air assez calme. Je pense que je suis plus stressée que lui!» Puisqu’ils sont tous deux sont très pris professionnellement, lui par ses spectacles, elle avec l’écriture de la saison 2 d’Empathie et la promotion de la saison 1 à l’étranger, ont-ils du mal à se retrouver pour vivre des moments en amoureux? «Non, pas vraiment, parce qu’on travaille beaucoup de la maison. Surtout que je suis en période d’écriture et que ç’a été son cas aussi. Je dirais même qu’on se voit beaucoup!», précise l’actrice, qui est en relation avec le comique depuis six ans.
En septembre, Florence se trouvait en France pour faire la promotion de sa série Empathie, dont la première saison est diffusée sur Canal+. «Ça s’est bien passé. La série a été bien reçue.» Voyagera-t-elle ailleurs dans le monde? «Je ne peux pas le dire, parce que le distributeur est en train d’essayer de vendre la série ailleurs.»
Actuellement, elle se consacre corps et âme à l’écriture de la deuxième saison, qui n’est pas terminée. «C’est très prenant. Ça demande beaucoup de recherche. Je n’ai pas vraiment le temps de faire autre chose.»
Lorsqu’elle le peut, la comédienne dit oui à des rôles écrits par d’autres. «Pour l’instant, je ne peux pas prendre des rôles principaux, mais dernièrement, j’ai joué dans Vitrerie Joyal, la série de Martin Matte.»
Billy Tellier: Il reprend le cours de sa vie
L’humoriste présente actuellement en tournée son troisième one man show intitulé Kicker la ruche. «Je suis là-dedans à fond.» Billy Tellier apprécie la vie de tournée. «Surtout parce que maintenant, je peux la vivre pleinement.» Il admet qu’il se sent plus libre que jamais depuis qu’il a quitté l’émission Debout les comiques, en 2023, après l’avoir coanimée pendant 10 ans et s’être levé à 3 h 45 tous les matins. «Là, c'est ma première tournée où je peux vivre. Je n'ai pas le stress de devoir écrire. Ça fait du bien. J'ai toujours aimé ça prendre la route. On s'amuse. J’aime aller à la rencontre des gens.»
Ses enfants sont rendus plus grands: William a six ans et Édouard, neuf ans. Billy a maintenant le cœur moins gros quand il sait qu’il doit partir loin d’eux. «Les tournées, ce n’est plus comme avant; je ne dois plus partir aussi longtemps, note-t-il. Et mes fils sont plus grands. Des fois, ils oublient même que je ne suis pas là!»
Il a désormais la liberté et la joie de faire des choses telles qu’aller voir des spectacles le soir. «Je suis heureux de retrouver une vie normale! J’ai adoré faire de la radio, et je vais peut-être y retourner un jour, mais pour l’instant, j’apprécie de pouvoir assister à un spectacle en semaine. C’est quelque chose que je n’aurais jamais pu faire du temps de la radio! Le lendemain, comme je devais me lever à 3 h 45, j’aurais été trop pucké! En ce moment, j’ai une période de laisser-aller... Je reprends le cours de ma vie.»
Guillaume Lambert: La fin de sa convalescence
Le jour où on l’a croisé, Guillaume Lambert venait enfin d’être libéré de son attelle à la jambe et au pied! «Là, ça va vraiment bien. Aujourd'hui, j'ai eu l'autorisation de mon orthopédiste d'enlever ma botte. C'est la première fois que je marche sans ma botte et sans mes béquilles. C'est un grand jour pour moi!», s’est réjoui celui qui s’est gravement blessé en juillet après une chute sur scène, alors qu’il jouait dans La pièce qui tourne mal. «Évidemment, je dois encore faire la physio et je ne pourrai pas courir avant janvier. Mais je suis debout sur mes pieds et je peux marcher! C'est déjà beaucoup plus facile. Il reste encore du travail à faire, mais j'ai l’impression que ça va être un moment déterminant pour moi. J’ai dû travailler ma patience, ma résilience, ma force intérieure. Ça m'a permis aussi de me questionner. Je me suis demandé ce que je voulais faire comme projet après tout ça. Et j’ai pu avoir un temps d’arrêt et profiter de l’été, tout simplement; une chose que je n’avais pas beaucoup faite ces dernières années.»
En ce moment, il retrouve le plaisir de l’écriture. Pour la suite des choses, il a décidé de lâcher prise quand il pense aux contrats perdus et à l’insécurité du métier. «Ma priorité a été de me réparer et d’être bien.» Pour le reste, il verra si on veut encore de lui. «J’ai toujours des craintes. J’ai dû annuler des contrats pour les prochains mois. J’ai vécu une série de deuils.»
Envers et contre tout, Guillaume voit du positif dans tout cela. «Ç’a aussi été un événement, somme toute, heureux. Durant cette période, j’ai pu voir des gens que je n’avais pas vus depuis une éternité et prendre du temps pour moi. J’ai aussi pu écrire librement, sans la pression de devoir livrer quelque chose. J’ai retravaillé des projets que je n’avais pas eu le temps de terminer.»
Michelle Desrochers: Tout se passe au Bordel!
Elle a assisté au spectacle de Pascal Cameron avec son chum humoriste, Jean-Sébastien Meunier. Michelle Desrochers l’a rencontré cet hiver, au repaire montréalais des humoristes, le Bordel Comédie Club. «On travaille beaucoup ensemble au Bordel, précise-t-elle. Tout se passe au Bordel. C'est vraiment l'agence de rencontres qui fonctionne le mieux actuellement!», blague-t-elle.
Michelle est en rodage pour son deuxième spectacle, Mi-Cuit. «Et en parallèle, on va sortir de mon premier spectacle, All-dressed, sur YouTube. Ce sera gratuit, pour les gens qui veulent le voir.»
Pour voir Pascal Cameron en tournée: pascalcameron.com.