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Culture

Normand D’Amour s’ajoute à la distribution de cette série adorée du public

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Alicia Bélanger-Bolduc

2025-11-06T11:00:00Z
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Dans la petite ville de Sainte-Martine, lieu de tournage de la deuxième saison de Passez au salon, nous avons eu le privilège d'explorer les coulisses de cette série qui reviendra à l'hiver 2026 et où retrouvera les personnages attachants de la première saison. L'intrigue principale? La rivalité entre la famille Ostiguy et un nouveau salon funéraire concurrent qui menace son entreprise. Face à cette situation critique, Luc et Daniel, toujours en compétition, imagineront diverses stratégies pour sauver leur affaire.

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On pourrait croire qu’entrer dans un véritable salon funéraire serait plutôt sinistre, mais étonnamment, la présence d’une équipe nombreuse, l’énergie et les rires nous mettent parfaitement à l’aise dans l’univers des Ostiguy. La scène reflétait ce qu'on a découvert dès la première saison: des malaises, des situations impossibles dont Luc (Louis-Philippe Dandenault) parvient toujours à se tirer. Le plaisir était palpable et Jean-Carl Boucher semblait apprécier la scène qu'il dirigeait, faisant des suggestions créatives, au point qu'on pouvait entendre quelques rires étouffés pendant le tournage. L'équipe derrière la série paraît vraiment soudée et s'amuse malgré les contraintes rigoureuses d'un plateau de tournage.

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Les retrouvailles

La majorité des acteurs sont de retour pour cette deuxième saison, créant une atmosphère légère et remplie d'excitation autour de leurs retrouvailles. «J'étais vraiment ravie quand nous avons appris notre retour. On maîtrise maintenant mieux les personnages, je comprends comment Paulette réagit, sa personnalité. Il m'arrive même de suggérer des ajustements au scénario, parce que je sais que Paulette ne s'exprime pas ainsi», a confié Chantal Baril, qui incarne la matriarche des Ostiguy. Selon le réalisateur Jean-Carl Boucher, cette synergie d'équipe constitue l'un des atouts majeurs du plateau. «Chacun apporte sa contribution et peut partager ses idées. C'est ce que j'apprécie dans la réalisation: quand tout le monde s'investit pleinement pour la qualité de la production.» Myriam Fournier a également exprimé son affection pour l'équipe: «C'est une équipe rayonnante et profondément bienveillante. C'est un véritable privilège de retrouver ce confort familier, mais je reste consciente que rien n'est acquis. Tout le monde veille les uns sur les autres.»

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En apprendre sur ses collègues

Après plusieurs mois à se côtoyer étroitement, les acteurs ont pu découvrir des facettes de leurs collègues dont ils ne connaissaient pas l'existence. Des heures de tournage par semaine, ça rapproche! Jean-Michel Anctil nous a confié que Chantal chante bien et possède un grain de voix ressemblant à celui de Diane Dufresne. Interrogée sur son éventuel intérêt pour une émission comme Zénith, qui mettrait ses talents en valeur, elle a avoué être traumatisée à la suite d'un tournage télé qui s'était mal terminé il y a plusieurs années. Du côté de Louis-Philippe, il nous a dévoilé que Jean-Michel joue du saxophone, un talent qu'il pourra mettre en lumière dans l'une des émissions. Plusieurs personnes, dont Myriam et Louis-Philippe, nous ont parlé du bonheur de Roger Léger à être sur un plateau, bonheur qui se manifeste par ses sifflements constants. Ce qui retient aussi beaucoup l'attention, c'est l'hygiène de vie impeccable de Louis-Philippe qui, malgré des heures de tournage éreintantes, trouve le temps d'apporter ses lunchs et ses collations, et s'entraîne quotidiennement.

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Un sujet lourd abordé par le rire

L'histoire se déroule toujours dans un salon funéraire, donc autour de la mort. Comment une comédie peut-elle trouver sa place avec un tel sujet? «Ça peut être tabou, mais c'est justement ce qui rend intéressant d'aborder un tel lieu. Tout le monde a des histoires rocambolesques qui se sont déroulées dans une maison funéraire. Au Québec, on est généralement plutôt athée et on est un peuple qui, je trouve, côtoie bien la mort. Je connais beaucoup de gens autour de moi qui ont eu recours à l’aide médicale à mourir et j’apprécie qu’on réussisse, par ce sujet, à lever des tabous», nous explique Roger. «On tourne dans un vrai salon et j’ai un grand respect pour ce lieu-là. Ça ne m’a pas vraiment dérangé. J’ai vraiment été capable de faire une coupure. J’avoue que, quand on tourne des funérailles, il y a toujours un aspect un peu loufoque autour des situations qui enlève ce genre de pression.»

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Qui confierait ses funérailles à la famille Ostiguy?

La question a été posée à tous les membres de l’équipe, et pourtant, les réponses sont mitigées. Dans le camp du non catégorique, on retrouve Louis-Philippe et Roger. «Ben non! Ça serait un vrai désastre! Je ne donnerais rien à Luc, même pas un lift, il me volerait sûrement quelque chose», dit Louis-Philippe en riant. Roger renchérit: «Je veux bien déléguer, mais il y a des limites. Je sortirais ma pelle et je m’enterrais moi-même!» D’autres sont plus compréhensifs envers leur double fictif. «Paulette est quand même à son affaire. Daniel, il a son caractère, mais c'est un très bon thanatologue», mentionne Chantal. Myriam ajoute: «Il n’y a pas de malveillance dans cette famille. Je fais confiance à Estelle, elle veille toujours à ce que tout se passe bien. Au final, c’est sûr que ça serait rigolo, et il y aurait de maudites belles fleurs!»

Nouveaux personnages

La deuxième saison de Passez au salon introduira plusieurs nouveaux visages, dont certains apparaîtront périodiquement tandis que d’autres prendront une place plus importante dans l’intrigue. Ainsi, Neil Elias incarnera le nouveau stagiaire thanatologue. Parmi les autres ajouts à la distribution figurent Normand D’Amour, Roxane Bruneau, Stéphane Breton et Noémie O’Farrell, entre autres. Pour découvrir tous ces nouveaux personnages, il faudra être à l’écoute à l’hiver 2026.

Dominic Gouin / TVA Publications
Dominic Gouin / TVA Publications

Dominic Gouin / TVA Publications
Dominic Gouin / TVA Publications

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