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L'article provient de Le Journal de Montréal
Sports

Pascal Vincent a revu le deuxième match de la série: «Nous avons manqué de maturité»

Le Rocket et les Americans poursuivent l’affrontement mercredi à la Place Bell

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Photo portrait de Dave Lévesque

Dave Lévesque

2025-05-20T19:33:39Z
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Après une trop longue pause de quatre jours, le Rocket et les Americans se livrent maintenant une série 2 de 3 à la Place Bell, cette semaine.

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Les deux équipes ont divisé les honneurs des deux premières rencontres de ce 3 de 5, jouées à Rochester la semaine dernière. Le deuxième match, une défaite de 5 à 3 vendredi dernier, a dérangé les Lavallois, qui accueilleront les trois derniers matchs de la série si elle doit se rendre à la limite.

«On a sorti de notre identité un peu, on n’était pas autant [efficaces] sur l’échec avant et on a fait preuve d’indiscipline un peu. Il faut ramener les choses simples et jouer notre match», a soutenu le vétéran Alex Barré-Boulet mardi midi, dans le vestiaire de l’équipe.

«Ç’a été un match où on a beaucoup appris, a pour sa part avancé l’entraîneur-chef Pascal Vincent. Je dirais que c’est la nature humaine, mais en même temps, il y a des situations comme ça qu’il faut vivre et c’est pour ça que les séries sont si importantes pour le développement des jeunes joueurs.»

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Maturité

Quand Pascal Vincent pousse l’analyse plus loin, on comprend que la défaite de vendredi est marquée par la jeunesse de l’équipe, soit l’une des plus jeunes formations de la Ligue américaine.

«Il y a tout le temps deux côtés à une médaille. Rochester a eu beaucoup d’urgence dans son jeu et nous n’avons pas bien exécuté. La meilleure façon de décrire ce match est que nous avons manqué de maturité un peu dans la façon dont on l’a approché en sachant qu’on avait une opportunité de revenir à la maison [avec une avance] de 2 à 0, mais eux ne voulaient pas arriver ici à 0-2.»

Il reste tout de même que le Rocket a accordé neuf buts en deux rencontres, dont un dans un filet désert vendredi. Cette saison, la formation lavalloise a terminé au sommet de la Ligue américaine pour le moins de buts accordés (178), présentant une moyenne de 2,47 buts concédés par match.

«Neuf buts accordés contre une équipe comme Rochester, ça ne me surprend pas tant que ça, c’est une très bonne équipe offensive, a mentionné Vincent en se voulant rassurant. Si tu leur donnes un pouce, ils vont en profiter. Leur talent est hors norme.»

Couper la vitesse

La très grande vitesse des «Amerks» a été particulièrement dérangeante pour le Rocket vendredi dernier. La façon de couper les ailes de la visite est simple, selon Laurent Dauphin.

«Avec une bonne gestion de rondelle, ça coupe plus les jambes parce que leur force c’est la transition et la vitesse, analyse-t-il. Il faut essayer de garder ça dans leur zone et de mettre de la pression sur leurs défenseurs.»

«Nous leur avons rendu la vie un peu trop facile pour sortir les rondelles de leur territoire, admet Tyler Wotherspoon. Ils sont rapides, mais on a la vitesse pour jouer avec eux.»

Wotherspoon souligne qu’il faut aussi continuer de frapper les joueurs des Americans afin de les épuiser et de les ralentir.

«Quand c’est toi qui reçois les mises en échec, ça finit par être difficile. Non seulement tu encaisses les coups, mais tu perds aussi ton momentum sur la glace. Si on peut les ralentir ainsi, on va leur rendre la vie beaucoup plus difficile.»

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