Pas de relâche pour les policiers
Marc-André Gagnon | Journal de Québec
Les chalets et les lieux de villégiature feront l’objet d’une surveillance particulière pendant la relâche, a prévenu la ministre Geneviève Guilbault, en précisant l’envergure de l’opération policière commandée par son gouvernement, qui représentera environ 15 000 heures de travail.
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Une présence policière «accrue» sera maintenue du vendredi 26 février au dimanche 7 mars inclusivement, de façon à couvrir les deux week-ends de la relâche, a expliqué la ministre de la Sécurité publique, mercredi.
«Semaine de relâche ne veut pas dire semaine de relâchement», a répété la vice-première ministre.
Comme annoncé la veille par le premier ministre François Legault, l’opération visera essentiellement à assurer le respect du concept de bulle familiale, l’interdiction des rassemblements et le couvre-feu.
Les policiers auront ainsi à l’œil, en zone rouge comme en zone orange, les lieux les plus fréquentés, notamment:
- les lieux de villégiature;
- les relais dans les sentiers de motoneige
- les parcs;
- les patinoires.
Plus de visites dans les commerces
D’autres endroits reconnus «lieux de rassemblement potentiels», comme les centres commerciaux et les commerces ayant pignon sur rue, seront aussi visités par les policiers afin de veiller à ce que toutes les règles soient suivies.
Idem pour les salles à manger des restaurants en zone orange, où la présence de clients en provenance d’une zone rouge est interdite.
La ministre Guilbault a fait valoir que c’est de concert avec la Santé publique que le gouvernement a préféré cet ensemble de mesures aux barrages policiers.
Ces derniers étaient réclamés notamment par les partis d’opposition, en particulier dans les zones orange, afin de limiter l’importation des nouveaux variants.