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L'article provient de Le Journal de Montréal
Affaires

[EN VIDÉO] Suivez le parcours d'un camionneur dans l’enfer du pont

Le Journal a monté à bord d’un camion de la flotte du Groupe TYT

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Photo portrait de Francis Halin

Francis Halin

2022-10-31T10:36:14Z
2022-10-31T13:57:02Z
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Au premier jour du supplice annoncé de la fermeture de la moitié des voies du tunnel Louis-Hippolyte-La Fontaine, Le Journal a embarqué avec un camionneur parti chercher un conteneur réfrigéré, qui pourrait servir à ramener des canneberges pour Noël. 

• À lire aussi: Chaque 15 minutes d'attente fait perdre 100$ à une entreprise de camionnage

Pour ce faire, un camion du Groupe TYT a ramassé à l’aube notre journaliste à Sainte-Julie, sur la Rive-Sud de Montréal, avant d’aller emprunter le pont tunnel.

Avant le grand départ, Patrick Turcotte, président du Groupe TYT, a expliqué que son chauffeur avait la mission d’aller chercher un conteneur, qui pourrait servir plus tard à ramener des canneberges du transformateur Fruit d’Or.

Lundi, à six heures quinze du matin tapant, notre camionneur, Denis Auclair, était fin prêt à l’idée d’aller se jeter dans la gueule du loup.

6h15 - Le départ

6h45 - Un premier bouchon

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7h - À Montréal, direction Rive-Sud, déjà bloqué avant l'entrée du pont

7h08 - Arrivée à Montréal, un trajet deux fois plus long qu'à la normale

7h30 - Départ de Hunt (direction Rive-Sud)

8h18 - Retour à Sainte-Julie

Le pire à venir

À son retour, Denis Auclair, avait l’impression d’avoir été épargné malgré quelques retards, en raison de la fête de l’Halloween, qui a pu encourager certains travailleurs à prendre congé. 

« Demain, ça risque d’être pas mal plus l’enfer. Autant vers le nord que vers le sud, mais plus vers le sud », a partagé le chauffeur, qui a 28 ans derrière la cravate.

« Les voies réservées pour les autobus près du port nous enlèvent des voies pour circuler. Ma crainte, c’est que ça reste permanent, après la fin des travaux», lance-t-il.

Photo Francis Halin
Photo Francis Halin

Au Journal, Denis se désole aussi de voir des voitures avec une seule personne et même des camions dans les voies réservées aux autobus et au covoiturage.

« Si on pouvait circuler dans la voie réservée des autobus, on pourrait sauver beaucoup de temps dans la circulation », souligne-t-il.

D’après lui, les véhicules d’urgence pourraient même avoir du mal à circuler, ce qui risque de causer encore plus de problèmes.

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