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L'article provient de TVA Sports
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Face à une quadruple gagnante de tournois du Grand Chelem: le moment irréel d’Ariana Arseneault

Elle perd en deux manches contre Naomi Osaka

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Photo portrait de Dave Lévesque

Dave Lévesque

2025-07-28T20:43:46Z
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Ariana Arseneault ne devait pas être sur le central contre Naomi Osaka, mais elle a fait plus que se présenter malgré une défaite de 4-6 et 2-6, lundi. 

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Pour reprendre l’histoire du début, l’Ontarienne de 23 ans ne devait même pas participer aux qualifications, samedi, mais les forfaits de Taylor Townsend et Shuai Zhang, qui ont gagné le double ensemble à Washington dimanche, lui ont ouvert la porte.

Elle a remporté son match de qualification contre l’Australienne Destanee Aiava, ce qui lui a permis d’obtenir une première participation à un tournoi WTA 1000. C’est ainsi qu’elle s’est retrouvée sur le central du Stade IGA, contre toute attente.

«Quand je me suis qualifiée, je trouvais que je méritais d’être dans le tableau principal», a assuré la jeune joueuse.

Grosse pointure

Arseneault a passé quatre ans dans les rangs universitaires américains et a entrepris sa carrière professionnelle il y a un an. Disons qu’avant samedi après-midi, elle ne se doutait pas qu’elle affronterait Osaka, qui est actuellement classée 49e au monde, mais qui a passé de nombreuses semaines au sommet du classement en 2019.

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«Affronter une joueuse qui a quatre titres du Grand Chelem, c’était une expérience irréelle», a reconnu celle qui pointe au 515e rang du classement de la WTA.

Savoir qu’on joue contre l’une des bonnes joueuses de sa génération, ça peut entraîner une certaine dose de nervosité.

«J’étais contente d’apprendre que je jouais contre Osaka, c’est après que les nerfs sont apparus, a-t-elle reconnu. Mais je ne crois pas que j’étais nerveuse pendant le match, même si c’était ma première fois sur le central.»

Différence

Lors de la première manche, Arseneault a bien tenu son bout et est même parvenue à briser le service d’Osaka, qui lui a rendu la pareille lors du jeu suivant.

La Japonaise a cependant augmenté la cadence lors de la seconde manche et a démontré pourquoi elle a déjà été première joueuse mondiale. Ses coups en profondeur et le long des lignes étaient d’une précision chirurgicale.

«Il y a une grosse différence avec le niveau auquel j’étais habituée dans la NCAA, j’ai aimé la profondeur de ses balles et j’ai dû varier mon jeu», a analysé la joueuse originaire de Richmond Hill en banlieue de Toronto.

Avec son frère

Disons que les derniers jours ont été particuliers pour elle, d’autant plus que, dimanche soir, son frère Nicolas a remporté son match de premier tour à Toronto.

«On se parle sur FaceTime et on se crie après pour se motiver. Il était vraiment content que je me qualifie et que je sois aussi du tableau principal.»

Son frère poursuivra son chemin en affrontant l’Australien Alexei Popyrin lors du second tour dans la Ville Reine, alors la famille Arseneault va continuer de flotter sur ce petit nuage encore un peu.

«C’est un moment irréel pour l’ensemble de la famille», a admis la jeune femme dont le père est Québécois.

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