Leylah va tout laisser sur le terrain à Montréal, assure son père
Agence QMI
Même si elle a une longue semaine de tennis dans les jambes et que la chaleur complique les choses pour les joueuses à l’Omnium Banque Nationale, Leylah Annie Fernandez animera le spectacle à Montréal.
Venant tout juste de remporter le titre le plus important de sa carrière à Washington, la Québécoise a tout le momentum du monde avec elle, mais elle reste humaine, comme l’a rappelé lundi son père et entraîneur, Jorge Fernandez.
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«On dépend beaucoup des amateurs. On espère qu’ils vont être là pour l’encourager. Elle a joué dans des conditions de presque 40 degrés Celsius à Washington et a disputé des matchs de trois heures. Elle est humaine, donc on s’attend à ce qu’elle soit fatiguée. Mais on est à Montréal. Elle est née ici. Elle va tout laisser sur le terrain pour satisfaire la foule», a-t-il assuré en entrevue à LCN.
Il faut sincèrement se demander si la fatigue peut accabler la jeune femme de 22 ans. Elle semblait en véritable mission dans la capitale américaine. En finale, elle s’est débarrassée d’Anna Kalinskaya en deux manches de 6-1 et 6-2.
«Un joueur ou une joueuse qui a beaucoup de confiance, ça paraît dans son jeu», a fait remarquer Jorge Fernandez.
Jeune, mais déjà expérimentée
D’ailleurs, cette confiance, il a fallu la bâtir. De l’avis de son instructeur, ce triomphe arrive un peu tard dans son développement. Il faut dire que Fernandez a effectué des débuts tonitruants en atteignant la finale des Internationaux des États-Unis en 2021.
«Il était temps, a lancé le patriarche en riant. C’était phénoménal. C’est quelque chose de très beau pour elle dans sa jeune carrière. C’était une étape plus importante que ce qu’elle a gagné dans le passé.»
«Elle a signé plusieurs victoires assez impressionnantes à un très jeune âge, a rappelé Jorge Fernandez. Je pense que ça va parfois contre le développement. À 22 ans, je crois qu’elle apprécie beaucoup plus le travail qu’on doit faire et elle s’est rendu compte que ça donne des résultats à un bon moment.»
Surtout, ça tombe à pic avant les tournois de Montréal et de Cincinnati ainsi que le dernier Grand Chelem de l’année, à Flushing Meadows.
Un match à la fois pour Fernandez (24e au monde), qui affrontera mardi, au premier tour, l’Australienne Maya Joint (45e), qu’elle a défaite la semaine passée dans la capitale américaine.