Pako dans une grande fête de lancement de musique autochtone au Lion d’or

Le chanteur attikamek Pako était de la soirée de triple lancement - qui affichait complet - vendredi au Lion d’or à Montréal, en compagnie de deux autres groupes autochtones : Maten et Shauit. 

Pako, de son vrai nom Pascal Ottawa, dévoilera ce soir son second album, baptisé Nanto. Cet opus, enregistré sous l’étiquette Makusham Music, fait la part belle « à la voix rauque ainsi qu’à la parole qui écorche » du chanteur folk puisant sa profondeur dans ses racines atikamekw. 

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Si le chanteur et guitariste amateur de folk rock, le vétéran groupe Maten (qui lancera son 4e album « Utenat ») et Shauit ont choisi le 31 mars pour lancer leurs albums de manière commune, c’est qu’il s’agit de la journée nationale des langues autochtones. 

« Je voyage beaucoup dans les autres communautés et je vois partout la même détresse que celle que je vois chez moi, à Manawan », explique l’auteur-compositeur-interprète par voie de communiqué. Nanto est une quête, une réflexion, mais avant tout, Nanto est un message de confiance pour la suite.

Pako, qui est décrit comme un poète un peu philosophe, écrit et chante dans sa langue natale. Il se fait un devoir d’explorer des sujets forts qui bousculent et qui sont portés par diverses fortes émotions, renvoyant souvent à l’esprit de la forêt de Manawan, au Québec, où il vit.

« Ses chansons sont de petits récits, des anecdotes de vie qui servent de prétexte pour aborder des sujets tels que l’histoire de sa communauté, l’identité culturelle, la sauvegarde de sa langue, l'environnement. Ancré dans le présent, son message est orienté vers ce qui est à venir, comme un rayon de soleil qui traverse la clairière d’une dense forêt. »