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L'article provient de Le Journal de Montréal
Sports

P.K. Subban: une énergie contagieuse

Andrei Markov a développé une belle amitié avec Subban

Photo d'archives, BEN PELOSSE
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Photo portrait de Jonathan Bernier

Jonathan Bernier

2022-09-21T01:39:12Z
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«Wow! Je suis surpris. Je trouve que c’est jeune. Je te rappelle plus tard.»

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Andrei Markov s’apprêtait à sauter sur la glace pour un entraînement avec le Spartak de Moscou, équipe de la KHL pour laquelle il occupe le poste d’adjoint, lorsque Le Journal lui a appris la nouvelle de la retraite de P.K. Subban à 33 ans.

Il n’en revenait toujours pas lorsqu’il a rappelé.

«C’est là que tu vois que le temps passe à vive allure et qu’il n’y a rien qu’on puisse faire pour le ralentir», a lancé l’ancien défenseur du Canadien, philosophe.

«Mais je suis certain qu’il fera très bien, peu importe la voie qu’il suivra à partir de maintenant. C’est le genre de gars qui peut avoir du plaisir et réussir dans tout ce qu’il entreprend», a-t-il ajouté.

Lorsque l’auteur de ces lignes lui a appris que Subban animerait son émission de télévision, la réaction du Russe de 43 ans fut sans équivoque.

Subban a assisté au mariage de son ancien coéquipier russe en 2017.
Subban a assisté au mariage de son ancien coéquipier russe en 2017. Photo tirée de Twitter

«Ah! C’est bon pour lui. Il va être bon là-dedans.»

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Le défenseur russe en était à sa neuvième saison avec le CH lorsque Subban s’est amené à la fin de la saison 2009-2010. Blessé pendant le deuxième tour des séries éliminatoires au printemps 2010, c’est surtout à titre de spectateur que Markov a été témoin de l’arrivée de la recrue à Montréal.

«Il a été l’un de ceux qui nous ont aidés à faire un long bout de chemin cette saison-là», a souligné l’ancien numéro 79, rappelant que le Tricolore s’était rendu jusqu’en finale de l’Association de l’Est.

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P.K., c’est P.K.

C’est au cours de ce printemps, connu au Québec comme étant «le printemps Halak», que les partisans du Canadien sont tombés en amour avec lui. Toutefois, ils auront tôt fait, comme ses coéquipiers d’ailleurs, de découvrir un athlète exubérant et énergique, à la limite de l’hyperactivité. Ce qui ne faisait pas l’affaire de tous.

«Les personnes sont comme elles sont. Tu ne peux pas les changer. P.K. était P.K. et sera toujours P.K. C’est sa façon d’être», a indiqué Markov, reconnaissant que l’Ontarien ne faisait pas l’unanimité.

«C’était un très grand joueur. Il était toujours positif, il avait toujours beaucoup d’énergie. Peu importe ce qui se passait, son énergie était contagieuse. Moi, j’ai eu du plaisir avec lui», a poursuivi Markov, reconnu pour son tempérament taciturne.

D’ailleurs, l’ancien numéro 79 rappelle que l’amitié et le respect entre les deux hommes étaient tels que Subban s’est déplacé à Moscou pour assister à son mariage.

«Ma femme Sonya et moi, ça nous a touchés énormément. Ça démontrait le genre de personne qu’il est. C’était un bon coéquipier et un bon ami.»

Un choc lors de la transaction 

Voilà pourquoi il admet avoir subi un choc lorsqu’en juin 2016, Marc Bergevin avait échangé Subban aux Predators de Nashville en retour de Shea Weber.

«J’étais dans ma voiture quand j’ai appris la nouvelle. Je ne me souviens plus où je m’en allais, mais je me souviens de m’être arrêté sur le côté de la route. Je ne pouvais pas y croire, mais j’imagine que c’était pire pour les partisans du Canadien.»

En effet. S’est alors mis en branle un débat sur le vainqueur de cette transaction. 

Et comme le destin se veut parfois ironique, il a voulu que les deux arrières accrochent leurs patins, de façon officielle ou pas, pratiquement en même temps.

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