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L'article provient de Le Journal de Montréal
Sports

P.K. Subban: exubérant, mais vrai

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Photo portrait de Jonathan Bernier

Jonathan Bernier

2022-09-20T22:57:03Z
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« On n’a pas des coéquipiers comme P.K. chaque jour, mais on a appris à le connaître. Il nous faisait rire. Il arrivait toujours avec des histoires, il avait toujours des choses à dire. C’était un gars très coloré. »

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Francis Bouillon a disputé deux saisons avec Subban, lors de son retour à Montréal en 2012-2013 et 2013-2014. Rencontré en marge de la conclusion du camp des recrues du Canadien, mardi, il a reconnu que l’ancien numéro 76 n’était pas toujours facile à vivre.

Pour le monde conservateur qu’a toujours été la LNH, P.K. Subban était dérangeant. Que ce soit auprès de certains partisans, de certains entraîneurs ou de certains coéquipiers, sa personnalité extravertie était un irritant.

« Oui, il y a eu quelques altercations avec des coéquipiers, mais je pense qu’il y avait plus de positif que de négatif [dans la présence de Subban], a reconnu l’ancien défenseur. C’était un bon coéquipier, un gars très plaisant dans le vestiaire. »

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« L’important, c’est que c’était un vrai sur la glace, a ajouté le Québécois. Je me souviens de lui dans les séries, c’est un gars qui allait à la guerre. Il était dans la face de l’adversaire et voulait se rendre jusqu’au bout. Il voulait gagner. »

Les Bruins dans la peau

Comme plusieurs, Bouillon se souvient de la série de deuxième tour que le Tricolore avait remportés en sept rencontres face aux Bruins de Boston, en mai 2014.

Au cours de cette confrontation. Subban s’était illustré avec sept points (quatre buts, trois passes), dont un filet inscrit en deuxième période de prolongation du premier match, réduisant au silence les bruyants partisans des Bruins réunis à l’intérieur du TD Garden.

De plus, il avait passé la série à faire perdre le contrôle à ses adversaires.

« C’était un joueur d’impact. Il faisait perdre la tête à l’adversaire. Surtout lors de cette série contre Boston, s’est souvenu Bouillon. Il était difficile à affronter. C’est un gars qui répondait, qui jouait physique. »

Aller à la guerre

« On connaissait aussi son côté offensif. Il amenait beaucoup d’attaques et des points. Comme coéquipier, c’est le fun d’aller à la guerre avec des gars comme lui », a poursuivi l’actuel entraîneur du développement des joueurs chez le CH.

Ce n’est pas le seul moment où Subban s’est illustré face aux Bruins. Tous se rappellent la sévère mise en échec qu’il avait servie à Brad Marchand à sa première saison avec le Canadien.

De quoi attirer assurément la sympathie du public.

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