Ouverture du camp des recrues du Canadien: non, Ivan Demidov ne perdra pas son temps cette semaine

Des 26 joueurs invités au camp des recrues du Canadien, 25 tenteront de prouver à l’état-major de l’organisation qu’ils méritent une place au sein de l’équipe. L’autre s’appelle Ivan Demidov et connaît déjà son sort.

• À lire aussi - Camp des recrues du Canadien: 11 espoirs à garder à l’œil

• À lire aussi - Camp des recrues: ces 3 joueurs qui ont quelque chose à prouver

L’attaquant russe de 19 ans occupera le flanc droit du deuxième trio et aura un poste sur la première vague de l’attaque massive. Qu’a-t-il alors à gagner en se présentant à Brossard au cours des prochains jours?

«On va introduire quelques concepts, rafraîchir les mémoires, a soutenu Pascal Vincent, l’entraîneur-chef du Rocket, qui dirige les entraînements de ce camp. Oui, il a joué dans les séries l’an passé, mais voir la frénésie de la ville, même si on est au mois de septembre, au camp d’entraînement, c’est toujours bénéfique.»

On pourra donc s’attendre à le voir à l’œuvre dans au moins l’un des deux matchs du week-end prévus contre les espoirs des Jets et ceux des Maple Leafs.

«Il pourra jouer des matchs et se mesurer à des joueurs du même âge. Pratiquer, c’est une chose, mais se retrouver dans des situations de match, c’est différent», a poursuivi le Lavallois de 53 ans.

Pas besoin de dominer

Puisqu’il s’en trouve déjà pour prédire que l’attaquant du Canadien remportera le trophée Calder, les attentes risquent d’être élevées à son égard au cours des prochains jours. Tout le monde s’attendra à le voir survoler la compétition et à la dominer.

Une réalité que comprend Vincent. Mais il souhaite d’abord et avant tout le voir dominer, un jour, dans la LNH. Pour que ça se concrétise, il y a des étapes à ne pas sauter.

«On sait que c’est un très, très bon joueur, a indiqué Vincent. Mais ce que je veux voir, c’est comment il va exécuter les concepts qu’on va lui enseigner. On parle de positionnement du bâton et de celui sans la rondelle. Pas seulement de concepts offensifs.»

«Est-ce qu’il a besoin de dominer ici? Est-ce qu’il a besoin de se mettre cette pression sur les épaules? Non», a-t-il martelé.

Comme Lane Hutson

Pour illustrer son propos, Vincent a fait un parallèle avec Lane Hutson. Comme Demidov, le défenseur avait dû se plier à ce camp, même s’il avait rejoint l’équipe à la fin de la saison précédente.

«Il va avoir de beaux flashs, comme Lane l’an passé, a-t-il mentionné. On ne le connaissait pas autant, même si on savait qu’il allait être bon. Demidov va être bon.»

D’ailleurs, Vincent a rappelé qu’Hutson avait paru davantage à son aise avec des joueurs de la LNH qu’avec des espoirs.

«On savait dès le camp des recrues que Lane était un joueur spécial. Mais quand il a commencé à jouer contre des joueurs plus vieux, meilleurs et plus expérimentés, on a pu voir qu’il était encore plus à sa place, a soutenu Vincent. C’est ce genre de joueur spécial.»

Un joueur issu du même moule que Demidov.