Omnium Banque Nationale: il y a longtemps que Naomi Osaka n'avait pas été aussi heureuse

Il y a une semaine, Naomi Osaka devait sauver deux balles de match pour demeurer en lice à l'Omnium Banque Nationale de Montréal. Depuis? Depuis, bien, l'ancienne numéro 1 mondiale est non seulement incroyablement dominante, mais très heureuse.

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La Japonaise le reconnaissait, mardi, peu après avoir dominé la 10^e tête de série, l'Ukrainienne Elina Svitolina, qu'elle a éliminé 6-2 et 6-2 en 1 h 08 pour atteindre le carré d'as dans la métropole. 

Les athlètes sont ainsi fait. C'est la victoire qui les rend heureux. Qui les fait se sentir bien. Mais la championne de quatre titres majeurs ne s'était jamais sentie aussi bien sur un court depuis les Internationaux d'Australie, en début d'année. 

Et disons que ça paraît. À ses trois derniers matchs, Osaka n'a eu à passer que 3 h 07 min sur le terrain, ce qui inclut cette rencontre de ronde des 16 contre la Lettonne Anastasija Sevastova - présentement 346^e - qu'elle a laminé 6-1 et 6-0, en 49 petites minutes. 

Ce qui la satisfait le plus dans son jeu? «Ma forme physique», souligne l'athlète de 27 ans, dont les dernières années ont été ponctués de hauts très hauts, et de bas très bas. 

Devenue maman d'une petite fille prénommée Shai en 2023, Osaka est revenue au jeu pour le premier tournoi de la saison 2024, sans jamais réussir à répéter ses exploits d'antan. Son dernier titre remonte à 2021, aux Internationaux d'Australie. 

Un retour en force

Lors de cette même année 2021, la championne avait révélé à Paris souffrir de «grandes vagues d'anxiété» et de dépression. Elle s'était retirée du tournoi de Roland-Garros avant son match de deuxième tour. 

Un peu partout sur la planète, ses grands fans, forts nombreux, acclament son retour en force, cette semaine à Montréal. Cette demi-finale est sa première au Canada, mais aussi un fait d'armes qu'elle n'avait plus réalisé dans un tournoi de cette envergure depuis le WTA 1000 de Miami, il y a trois ans. 

En demi-finale, mercredi en soirée, Osaka renouera maintenant avec la Danoise Clara Tauson, 16^e tête de série, contre qui elle avait remporté la première manche à Auckland, en début d'année, avant de devoir abdiquer, blessée. 

De ce match, la Japonaise se souvient du tennis «atypique» de Tauson. Mais elle dit se soucier peu du style de son adversaire, préférant se concentrer sur le sien.

Et clairement, ça fonctionne cette semaine à Montréal.