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Omnium Banque Nationale: «Il n’y a pas de place pour le tennis», déplore Andrey Rublev

Andrey Rublev a ragé à Toronto.
Andrey Rublev a ragé à Toronto. Photo Getty Images via AFP
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Mylène Richard

2025-08-06T00:31:50Z
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Le Russe Andrey Rublev n’a pas aimé la surface de jeu à Toronto, la jugeant trop rapide, tellement qu’il en a fait le sujet principal de son point de presse après avoir été éliminé en quarts de finale par l’Américain Taylor Fritz, mardi soir.

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«Je n’ai pas beaucoup de choses à dire. Le jeu est très simple ici: c’est seulement une question de services et de retours parce qu’avec ces conditions, il n’y a pas de place pour le tennis. Taylor a excellé avec les balles en main et il a été bon en retour de service», a expliqué Rublev après s’être incliné 6-3 et 7-6 (4).

«Je sais qu’il joue très bien, mais ici, il est difficile de servir contre lui. Il n’y a aucune place pour le tennis», a-t-il répété.

«Mais les conditions sont les mêmes pour tous les joueurs», a nuancé le finaliste à Montréal l’été dernier.

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Taylor Fritz
Taylor Fritz Getty Images via AFP

À la suite de son gain face au Québécois Gabriel Diallo, vendredi, Fritz avait raconté avoir ajouté 3-4 livres sur la tension de sa raquette en raison de la surface rapide, ce qui lui a «permis de mieux contrôler [ses] frappes». Il s'est visiblement mieux adapté aux conditions, et il a dit que le match de mardi était celui lors duquel il avait le mieux senti la balle. Lors d'autres rencontres, ses frappes s'étaient parfois retrouvées 10 pieds à l'extérieur du terrain.

«Je pense que c’est une combinaison du court et des balles. Si nous jouions avec des balles différentes, avec des Dunlop par exemple, on n’aurait pas l’impression que c’est injouable. Parce que les Dunlop sont beaucoup plus légères et c’est plus facile. Elles vont décélérer plus en touchant le sol et resteront un peu plus longtemps sur la raquette lors du contact. On a donc l’impression d’avoir un peu plus de contrôle», a expliqué le quatrième joueur mondial.

Selon lui, les balles ont une plus grande influence sur le jeu que la qualité des courts, même s'il ne se rappelle pas avoir vu des terrains aussi rapides à Toronto.

«Mais ceux à Cincinnati au cours des années précédentes l’ont toujours été. C’était comme des éclairs, impossible à jouer», a soutenu Fritz.

Getty Images via AFP
Getty Images via AFP

Passé proche

La deuxième manche a toutefois été bien plus compliquée pour Fritz, qui a obtenu une balle de match à 5-4 avant de commettre une double faute. Rublev en a profité pour briser le quatrième joueur au classement de l’ATP et égaler le pointage à 5-5.

Le deuxième favori de l’Omnium Banque Nationale s’est néanmoins bien repris, forçant la tenue d’un bris d’égalité. Il a ensuite profité des nombreuses erreurs de son rival lors de la séquence pour s’envoler vers la victoire.

«J’ai été malchanceux, a soutenu Rublev, sixième tête de série. J’ai raté trois coups droits qui auraient pu faire la différence. C’est aussi simple que ça.»

Getty Images via AFP
Getty Images via AFP

Face à Shelton

C’était la 10e fois que les deux hommes s’affrontaient, la septième lors d’un Masters 1000. Fritz a maintenant remporté six de ces duels contre le Russe.

Rublev avait accédé aux quarts de finale grâce au forfait en troisième manche de son adversaire espagnol, Alejandro Davidovich Fokina.

En demi-finale, Fritz affrontera l’Américain Ben Shelton, quatrième favori, vainqueur de l’Australien Alex de Minaur, neuvième tête de série, 6-3 et 6-4.

– Avec l’Agence QMI

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