«On peut s’attendre à un clash»: un débat vice-présidentiel qui pourrait amener des étincelles
Agence QMI
Le débat vice-présidentiel qui aura lieu mardi soir à New York entre J.D. Vance et Tim Walz pourrait être un véritable «clash», estime une diplomate en résidence.
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Selon la diplomate en résidence de l’École supérieure d’études internationales de l’Université Laval, Louise Blais, le changement de format pour le débat Vance–Walz pourrait amener des étincelles.
«On peut s’attendre à certaines étincelles, parce que, contrairement au débat présidentiel, les micros seront ouverts, il va y avoir probablement beaucoup plus d’interactions directes entre les candidats et ils ont un droit de parole. Donc, on peut s’attendre à un clash et ça va faire des étincelles. Je pense que c’est pour ça que les Américains vont probablement visionner le débat», explique Mme Blais en entrevue à l’émission Le Bilan.
Bien que le débat vice-présidentiel ait peu d’impact historiquement sur l’élection présidentielle, le dénouement de la confrontation Vance–Walz pourrait avoir une incidence sur le scrutin du 5 novembre.
L’ex-ambassadrice du Canada à l’ONU croit que les deux candidats vont être très préparés vu l’importance de leur performance sur le reste de la campagne présidentielle.
«Je pense que les deux sont très bien préparés et continuent de se préparer. Je trouve ça quand même intéressant que J.D. Vance a demandé à Tom Emmer de [faire semblant d’être] Tim Walz. Pendant ce temps, Tim Walz s’est pratiqué avec Pete Buttigieg, qui est reconnu pour être un grand débatteur. Alors, les deux prennent le débat très au sérieux», affirme-t-elle.
Louise Blais s’attend à un grand spectacle entre J.D. Vance et Tim Walz en raison de l’inexpérience des deux colistiers.
«Ce n’est pas certain qui va sortir son épingle du jeu. Il faut visionner le débat demain. Même si on a un K.-O. ou un grand vainqueur, ce n’est même pas clair que ça va avoir un impact sur le vote. Mais, on ne sait jamais. C’est une campagne complètement hors norme. Je pense qu’il faut être prêt à tout», souligne la diplomate en résidence de l’Université Laval.
Voyez l’entrevue complète avec Louise Blais dans la vidéo ci-dessous.