«On est prêts à aller jusqu’à la grève générale illimitée en janvier»
TVA Nouvelles
Des centaines de grévistes du Front commun ont manifesté devant les bureaux de l’entreprise Northvolt à McMasterville pour dénoncer le manque de financement dans le secteur public.
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«Pour nous, Northvolt symbolise parfaitement le fait qu’on est dirigés par un gouvernement d’hommes d’affaires capitalistes qui préfère donner de l’argent à des entreprises comme ça plutôt que d’en donner à des femmes et des hommes qui sont dans le réseau public de santé et d’éducation», explique en entrevue à LCN le 2e vice-président à la CSN, David Bergeron-Cyr.
Si les négociations semblaient avancer à pas de tortues aux tables sectorielles, il semble que la situation s’est améliorée selon le représentant, «mais c’est quand même insuffisant».
- Écoutez l'entrevue avec le prof Simon Landry via QUB radio :
Il soutient que le gouvernement veut voir ses travailleurs rentrer au travail avant Noël, il faudra rentrer dans un blitz de négociations.
«On est prêts à aller jusqu’au bout. Jusqu’à tant qu’on obtienne un contrat qui fait du bon sens pour l’ensemble des travailleuses et travailleurs du Québec. Ce n’est pas juste une négociation des travailleurs. C’est une lutte pour toute la population du Québec!», clame M. Bergeron-Cyr.
«On est prêts à aller jusqu’à la grève générale illimitée en janvier si jamais le gouvernement ne veut rien savoir!», conclut-il.
Les gouvernements fédéral et provincial ont injecté environ 7 milliards de dollars dans le projet de l’usine Northvolt de McMasterville.