«On donnait tout, tout le temps» -Étienne Galloy


Sarah-Émilie Nault
Il tient l’un des rôles principaux dans la nouvelle série Les bracelets rouges. Il est aussi de la distribution des séries Campus et Lou et Sophie. Étienne Galloy prouve, trois fois plutôt qu’une, qu’il est un jeune acteur polyvalent.
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« Je suis super content, c’est une belle année, à part l’insomnie, tout va bien », explique en riant Étienne Galloy rencontré par Le Journal sur le plateau de tournage de la série Les bracelets rouges. « Je peux montrer toutes mes palettes dans ces trois émissions. Il se peut qu’on ne me reconnaisse même pas et c’est bien parfait, je trouve ça cool. »
Rires et adversité
À 22 ans, le comédien originaire de Saint-Jean-sur-Richelieu a décroché le rôle du candide Kevin Allard, un jeune de 16 ans victime d’un accident de VTT se retrouvant à l’hôpital, dans Les bracelets rouges. Une série lumineuse malgré le thème de la maladie infantile, a-t-on pu constater dès le premier épisode, présenté le 4 janvier dernier.
Bien plâtré, se déplaçant en fauteuil roulant et portant un collier cervical, le jeune homme vivant avec son grand-père Rolland (interprété par Marcel Lebœuf) verra des enjeux de DPJ – son grand-père n’ayant pas officiellement sa garde – s’ajouter à ceux de sa réadaptation.
« Mon personnage est le comic relief [apportant un soulagement comique] de la série, explique le comédien. Kevin n’a pas de filtre et parle beaucoup. Il est attachant. »
L’acteur, qui travaille pour la première fois avec Yan England, n’a que de bons mots pour le réalisateur avec qui il a senti une connexion dès l’audition.
« On avait la même vision du personnage et on se comprenait bien, dit-il. Il est très dynamique, c’est aussi un comédien, donc il comprend. »
Le directeur photo de la série s’étant rafistolé une caméra lui permettant de bouger partout à son aise, les comédiens ne se trouvaient jamais en état d’attente sur le plateau. Une façon de faire de la télé qui a plu à l’acteur friand d’improvisation, car permettant liberté et générosité entre les interprètes.
Version québécoise de la série catalane Polseres Vermelles, Les bracelets rouges a aussi sa version réalisée en France. Une série qu’Étienne Galloy a décidé d’éviter de regarder, désireux qu’il était d’apporter sa touche personnelle à son personnage.
C’est à une collision de personnalités que le comédien compare le fondement de la série. Car on voit bien que ces personnages aux caractères forts différents ne se seraient sans doute jamais parlé à l’extérieur de cette aile d’hôpital.
De cette collision ressortira une bande d’amis très soudés malgré et à travers l’adversité. C’est d’ailleurs du point de vue du petit narrateur Albert Trépanier – un jeune plongé dans le coma depuis 4 mois, joué par Malik Babin – que cette histoire nous est racontée.
Les bracelets rouges, les mardis, 20 h, sur les ondes de TVA.