Omnium Banque Nationale de Montréal: quand des gens confondent Leylah et Coco

Leylah Annie Fernandez gagne en popularité, surtout depuis qu’elle a atteint avec éclat la ronde des 16 à la maison. Tellement que plusieurs personnes s’arrachent son autographe, non sans provoquer certains malaises.

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Bien sûr, avoir été finaliste aux Internationaux des États-Unis aide à se faire reconnaître. Durant cette semaine à Montréal, la Québécoise est très sollicitée, des amateurs l’arrêtent pour lui demander une signature ou une photo. Mais à l’occasion, il y a parfois erreur sur la personne. 

Quand Le Journal lui a appris que la septième joueuse mondiale, l’Américaine Coco Gauff, avait raconté sur les réseaux sociaux qu’on l’avait prise pour Leylah, cette dernière n’a pu retenir un fou rire. 

«Ah oui?! a-t-elle réagi avec étonnement. Ça m’arrive souvent aussi. Des fois, il y a des fans qui pensent que je suis Coco Gauff!»

Éviter de faire de la peine aux enfants

Sa réponse a bien fait rire les nombreux journalistes venus à sa rencontre après sa spectaculaire victoire en trois manches de 7-5, 5-7 et 6-3 devant la 11^e favorite de la compétition, la Brésilienne Beatriz Haddad Maia, mercredi soir.

«C’est quand même drôle parce que tu vois l’excitation chez les enfants, qui te regardent en pensant que tu es [telle] joueuse. Je me sens mal parce que je dois leur dire que non, je ne suis pas cette joueuse. Après, tu vois toute la joie dans leurs yeux s’en aller», a raconté Fernandez avec toute la candeur de ses 20 ans.

Sloane, Venus ou Serena

En réponse à un amateur sur le réseau X (anciennement Twitter), Gauff a écrit mercredi: «Je signe des autographes en tant que moi-même, mais occasionnellement, j’en signe en tant Sloane [Stephens], Venus [Williams], Serena [Williams], Taylor [Townsend], Alycia [Parks], et, hier, j’ai eu Leylah pour la première fois!»

«On est les deux jeunes (Leylah a 20 ans et Coco, 19) et on a beaucoup de soutien, a relativisé Fernandez. C’est une drôle de situation qu’on a tous vécue.»

«Je suis contente qu’il y ait plus d’enfants qui veulent mon autographe plutôt que celui de Coco Gauff pour la première fois. C’est bon signe», a-t-elle conclu, le sourire fendu jusqu’aux oreilles.