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L'article provient de Le Journal de Montréal
Sports

Omnium Banque Nationale de Montréal: les mots que Leylah Annie Fernandez se dit quand elle fait face au mur

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Mylène Richard

2023-08-10T10:30:00Z
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Chaque athlète a sa manière de se recentrer, d’évacuer la pression et de repartir sur de bonnes bases durant un match. Leylah Annie Fernandez, elle, se tourne pour faire face au mur derrière et elle se parle.

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C’est le truc qu’elle a trouvé pour chasser les mots négatifs qui lui trottent parfois dans la tête au cours d’une rencontre.

«Quand je regarde le mur, j’essaie de penser à un seul mot. Ça peut être un mot entendu dans une chanson ou un drôle comme “poisson”!» a-t-elle expliqué aux médias après sa victoire en trois manches sur Beatriz Haddad Maia, mercredi. 

«Juste pour m’aider à penser à autre chose avant de retourner à la ligne de fond et me concentrer sur mon plan de match», a-t-elle poursuivi.

«Quand je me retourne vers mon adversaire, je sais que je suis prête à me battre. Comme j’ai dit, ça dépend des situations. Ça peut être “poisson”, d’autres fois “assure” ou ça peut être “un point à la fois” ou “regarde juste la balle”. Et ça peut être dans les trois langues!»

Parce que oui, pour ceux qui ne le savent pas, Leylah, qui a des origines équatoriennes et philippines, parle couramment le français, l’anglais et l’espagnol. 

Une battante

Mercredi, face à une coriace Haddad Maia, Fernandez s’est souvent retrouvée face au mur. Elle a dû se ressaisir après avoir notamment échappé une balle de match en deuxième manche avant de revenir en force pour un set décisif.

«Durant la pause entre les deuxième et troisième sets, j’ai réussi à me calmer. Malheureusement, je n’ai pas pu aller à la toilette, mais je suis restée sur le court et j’ai écouté de la bonne musique. Je me suis répété que je devais y aller un point à la fois. Je voulais rester positive. Je suis contente d’avoir pu avoir du plaisir sur le terrain malgré ce passage difficile.»

«Souvent, c’est facile dans des moments comme celui-là de lancer sa raquette et d’abandonner, mais je suis heureuse d’avoir pu sourire et regarder mon adversaire en lui faisant comprendre que j’étais là pour me battre.» 

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