Omnium Banque Nationale: 19 des 20 meilleures joueuses au monde

TORONTO | Parmi les 20 meilleures joueuses au monde, 19 joueront à Toronto la semaine prochaine. Blessée, l’Américaine Danielle Collins, classée neuvième, est la seule à avoir renoncé au déplacement.

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À cela s’ajoute la participation des sœurs Serena et Venus -Williams, celle de la Canadienne Bianca Andreescu, couronnée la dernière fois que les femmes étaient en ville, et la présence de quatre autres -Canadiennes dans le grand tableau. 

Ce contingent rend très fier Karl Hale, le directeur du tournoi, qui parle de son édition « la plus relevée ». 

Tirage compliqué

Relevée, et compliquée pour la plupart des Canadiennes. Car si Leylah Fernandez, 13^e tête de série, a hérité d’une qualifiée au premier tour, Andreescu n’a pas eu pareille chance. 

Actuellement 54e au monde, l’Ontarienne croisera le fer d’entrée de jeu avec une redoutable adversaire, Daria Kasatkina, 11^e favorite et récente demi-finaliste à Roland-Garros. 

La rencontre aura lieu mardi soir. Quant à Leylah, elle devrait amorcer son tournoi lundi. 

Andreescu, 22 ans, peut toutefois se targuer d’avoir battu Kasatkina dans les dernières semaines, sur le gazon de Bad Homburg. 

Les trois autres Canadiennes classées d’emblée dans le grand tableau — Rebecca Marino, Carol Zhao et Katherine Sebov — ont toutes bénéficié de laissez-passer. Compte tenu de leur rang mondial, elles se mesureront d’emblée à des joueuses mieux classées. 

Serena contre une qualifiée

Le haut du tableau, là où trône la numéro 1 mondiale, la Polonaise Iga Swiatek, devrait donner droit à des matchs corsés dès les premiers jours du tournoi. 

C’est là que se trouve -Fernandez, mais aussi l’Américaine Serena -Williams. L’ancienne numéro 1 mondiale qui disputera seulement son deuxième tournoi en simple de la saison, après Wimbledon, affrontera une qualifiée à son premier match. 

La cadette des Williams s’est entraînée au stade Sobeys hier, en compagnie de Venus, qui jouera contre la Suissesse Jil Teichmann au premier tour. 

Swiatek... ou Leylah ?

Les sœurs ne détiennent plus de classement mondial en simple, mais elles demeureront l’une des principales attractions de ce tournoi. Hier, M. Hale s’est réjoui de leur présence, les qualifiant « d’icônes » du tennis. 

Toutes les deux quarantenaires, elles pourraient en être à leur dernière présence au Canada. 

D’ailleurs, advenant que Serena retrouve un peu de sa superbe — elle a perdu d’entrée en Angleterre —, elle pourrait croiser le fer avec Swiatek en quarts de finale. 

Ou avec Leylah, si cette dernière s’extirpe de sa portion compliquée, où se trouve aussi l’Italienne Martina Trevisan (26^e), qui l’avait battue en quarts lors du dernier Roland-Garros.