Objectif de 500 arbres à planter dans les quartiers centraux

Les quartiers de Limoilou, de la basse-ville et de Vanier ont un grand besoin de verdure et des organismes se mobilisent, avec l'aide de la Ville de Québec, pour planter 500 arbres cette année.  

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Vendredi, dans la cour d'un édifice de l'Office municipal d'habitation de l'avenue Conway, à Limoilou, les représentants des organismes qui se vouent au verdissement ont planté un orme d'Amérique. Un geste qu'ils veulent reproduire à plusieurs endroits sur des terrains privés des quartiers centraux, qui ont un faible indice de canopée. 

Qualité de l'air

«Ça fait la différence pour la qualité de vie des citoyens, et pour la qualité de l'air», a mentionné la vice-présidente du comité exécutif et responsable du développement durable, Marie-Josée Asselin. 

La Ville aide d'ailleurs l'initiative conjointe du Collectif Canopée et d'Emprise - espaces urbains, à la hauteur de 685 000 $. La Caisse Desjardins fait aussi sa part, avec 84 000 sur trois ans. Mme Asselin a d'ailleurs appelé à la mobilisation de la communauté. 

La Ville a l'objectif global de planter 130 000 arbres d'ici 2029, mais 75 % des terrains ne lui appartiennent pas. Ainsi, elle invite les citoyens, institutions et commerces qui ont un petit lopin de terre qui pourrait être agrémenté d'un arbre à se manifester. «Ça va nous faire plaisir de venir vous voir pour planter un arbre!» a-t-elle lancé.

Les demandes de plantation peuvent être acheminées au Collectif Canopée. On met l'accent sur les quartiers centraux, mais l'organisme couvre la ville au complet. Son directeur général, Sergio Paolo Soleno, indique qu'il en coûte au citoyen entre 85 $ et 200 $ par arbre. Pour l'ensemble de la Ville, le Collectif Canopée s'est fixé l'objectif de 2000 arbres cette année.

Arbres d'alignement gratuits

La Ville dispose aussi d'un programme gratuit de plantation et d'entretien d'arbres d'alignement dans la bande d'emprise, le long de la rue. Les citoyens intéressés peuvent contacter le 311.

Pour Mathieu Caron, d'Emprise - espaces urbains, les quartiers centraux doivent faire l'objet d'une attention particulière. Cette priorité a aussi été confirmée par la Santé publique, au moment du dévoilement des données sur la qualité de l'air dans ce secteur. 

«C'est un grand chantier. Il faut être ambitieux et patients. C'est long d'avoir de grands arbres», souligne-t-il. Mais il soutient que dans une vingtaine d'années, avec les changements climatiques, les arbres plantés aujourd'hui feront une grande différence.