Nouvelles accusations contre un ancien entraineur: l’épidémie de coachs abuseurs se poursuit


Marianne Langlois
Dans les dernières années, c’est une véritable épidémie de cas d’agressions sexuelles qui surviennent dans le monde du sport amateur. Que ce soit au basketball, au soccer ou encore en équitation, aucun domaine n’y échappe et de nombreuses questions quant à la sécurité des jeunes sportifs se posent.
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Trois entraîneurs de basketball accusés
En février 2022, trois entraîneurs de basketball sont accusés de crimes sexuels sur des mineures pour des événements qui se sont déroulés pendant deux ans.
Daniel Lacasse, Charles-Xavier Boislard et Robert Luu enseignaient tous à l’école secondaire Saint-Laurent lorsqu’ils ont été accusés de crimes sexuels sur des mineures. À la suite des allégations, ils ont été congédiés par le Centre de services scolaire Marguerite-Bourgeoys.

Le responsable de l’équipe de basketball de l’école, Daniel Lacasse, a ensuite été accusé d’exploitation sexuelle par une ancienne élève de l’école secondaire. ,

Il a subi un procès pour des contacts sexuels qu’il aurait commis entre 2010 et 2012 sur une mineure alors qu’il dirigeait le programme féminin de basketball de l’école.

Un coach de hockey mineur visé par 11 chefs d’accusation
En mai 2023, un enseignant au secondaire de la Rive-Nord de Montréal et coach de hockey mineur est visé par 11 chefs d’accusation dont agression sexuelle, contacts sexuels, incitation à des contacts sexuels, voyeurisme et harcèlement criminel.
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Toutes les victimes alléguées de Bryan Mayer étaient d’âge mineur et les crimes rapportés se seraient déroulés sur une période de 17 ans, soit entre 2006 et 2023.
En plus d’avoir été enseignant dans plusieurs écoles secondaires pendant la période des faits qui lui sont reprochés, l’homme de 52 ans était impliqué dans de nombreuses associations sportives et aurait entrainé plusieurs équipes, notamment au hockey.

Un entraîneur de soccer aurait fait 16 victimes
En février 2023, un entraîneur de soccer qui aurait travaillé à l’Académie Saint-Louis a été arrêté en lien avec des infractions de leurre, de production de pornographie juvénile et de voyeurisme.
Déjà placé en détention au moment de comparaître, Félix-Antoine Bédard a dû répondre à 25 chefs d’accusation, comprenant la production de matériel pornographique juvénile et de l’exhibitionnisme «devant plusieurs victimes âgées de moins de 16 ans».

Au total, ce sont 16 plaignants tous nés entre 2004 et 2010 qui reprocheraient à l’entraîneur les faits allégués.
Selon le Service de police de la Ville de Québec (SPVQ), l’enquête qui a débuté le 21 février 2023 a mené «les enquêteurs vers un total de 16 victimes mineures potentielles».
Par ailleurs, l’Association régionale de soccer de Québec a procédé à la suspension de l’entraîneur.
Entraîneur équestre accusé à deux reprises
En août 2023, un réputé entraîneur équestre de Mont-Saint-Hilaire a été accusé pour une seconde fois d’agression sexuelle en 7 mois.
Quelques mois après avoir fait les manchettes, Francis Berger est à nouveau accusé d’agressions sexuelles à l’égard de quatre victimes, dont une mineure. Ce qui porte le nombre officiel de potentielles victimes à six.

À la suite des premières accusations, l’homme de 55 ans a pu être libéré après avoir payé la somme de 15 000$ à la cour, mais il lui était toujours interdit de se retrouver sur des terrains ou des lieux de compétitions en lien avec Canada Équestre de laquelle il est suspendu.
Ex-coach de cheerleading: 14 plaignantes dont une victime âgée de 7 ans
En octobre 2023, un ancien entraîneur de cheerleading de Québec a été accusé de nombreuses agressions sexuelles et sa plus jeune victime était âgée de 7 ans au moment des faits.
Matthieu Martel a dû faire face à la justice et répondre aux 42 chefs d’accusation dont des relations sexuelles forcées, agressions physiques, exposition à des vidéos explicites et contacts sexuels par 14 plaignantes.
L’ancien entraîneur aurait notamment impliqué une adolescente de 14 ans dans une relation sexuelle à trois avec une femme majeure non consentante.

L’adolescente de 14 ans aurait d’ailleurs été forcée à subir trois relations sexuelles par semaine pendant près de 3 ans.
La plus jeune victime alléguée de l’homme de Québec était âgée de 7 ans et elle aurait été exposée à des vidéos sexuellement explicites.
Des contacts sexuels divers auraient eu lieu avec plusieurs autres plaignantes.
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