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L'article provient de Le Journal de Québec
Politique

100 jours après l’élection: nouvelle ère à l’hôtel de ville avec Bruno Marchand

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Photo portrait de Stéphanie  Martin

Stéphanie Martin

2022-02-22T05:00:00Z
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L’administration de Bruno Marchand a pris sa place à l’hôtel de ville, amenant avec elle de nouvelles façons de faire qui changent quelque peu les habitudes. 

• À lire aussi: 100 jours après l’élection: fini les comparaisons entre Marchand et Labeaume

Sport et décoration au bureau  

Bruno Marchand est un grand sportif qui aime intégrer l’activité physique à son quotidien.

Son arrivée à l’hôtel de ville l’a amené à réfléchir au manque d’installations sportives pour les employés.

Il n’y a aucun espace de sport dans l’édifice historique. Il pourrait remédier à la situation pour permettre aux employés d’avoir un lieu pour se dégourdir, avec quelques appareils.

« C’est plus facile pour un père ou une mère de famille d’intégrer leur activité le matin, le midi ou après le travail », réfléchit-il à voix haute.

De même, la décoration de son bureau date d’une autre époque, avec son papier peint et son mobilier vieillots, dit-il.

« Tout le monde qui entre ici me dit qu’on devrait changer ça. »

Le maire ne veut pas s’embarquer dans de grandes dépenses pour la Ville.

« Si on se lance, ça va être mineur. On ne veut pas que ce soit de trop grands frais. On peut-tu faire quelque chose qui n’est pas trop coûteux ? On va l’évaluer, mais la décision n’est pas prise. »

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Les réseaux sociaux contre le cynisme  

Capture d’écran tirée du compte Instagram bruno.marchand.maire
Capture d’écran tirée du compte Instagram bruno.marchand.maire

Le maire Marchand est présent sur les principaux réseaux sociaux et a bien l’intention d’y rester.

« L’une des façons de contrer le cynisme en politique est aussi que les gens aient accès aux politiciens. Qu’ils voient le quotidien, le tempérament, quelque chose qui est plus authentique. »

Pour lui, c’est une façon de créer des interactions avec les citoyens. Certaines de ses publications sont plus ludiques, comme celle où il reproduit une scène du film Love Actually (photo), dans lequel le personnage danse sur la chanson Jump, des Pointer Sisters.

Elle a recueilli 250 000 vues. « On a des critiques, mais on a beaucoup plus de bons commentaires. »

Bien sûr, il faut le faire avec « jugement », dit-il, en choisissant les moments où elles sont mises en ligne.

Pas en mode recrutement  

Photo d’archives, Didier Debusschère
Photo d’archives, Didier Debusschère

Le maire s’est réjoui de l’arrivée dans son équipe de David Weiser (photo) et assure que cela n’a pas été fait dans un dessein politique, pour affaiblir le parti adverse, Équipe Marie-Josée Savard, devenu depuis hier Québec d’abord.

« Je suis conscient qu’il y a des considérations politiques, mais ce n’était pas l’objectif », soutient M. Marchand.

C’est d’ailleurs M. Weiser qui a approché le maire en premier.

« David, c’est pas le pouvoir qui l’intéresse, c’est la capacité que ça apporte pour atteindre des objectifs plus nobles. Je ne lui ai pas demandé de venir nous rejoindre. Je n’ai pas fait de lobby. Il n’y a pas de volonté de rallier ou de mettre à mal l’opposition. »

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M. Marchand avait d’ailleurs d’abord proposé qu’il siège comme indépendant.

Loin de songer à sa réélection dans quatre ans  

« Je n’ai aucune idée de ce qui arrivera dans quatre ans et je ne veux pas en avoir une idée. Je ne suis pas en train de dire oui ou non. Ça m’énerve, les politiciens qui ne pensent qu’à leur réélection. Moi, la réélection, ça ne m’intéresse pas présentement. »

Bruno Marchand a déjà fort à faire avec la gestion de la Ville. Il entend se concentrer sur le travail qu’il a sur la planche.

Pour lui, le principal critère n’est pas de savoir s’il « veut garder la job », mais plutôt de savoir s’il la fait bien. Ces questions se poseront dans quelques années, dit-il.

En attendant, les prochains mois seront consacrés à la mobilité, à la relance économique et à la lutte aux inégalités sociales et aux changements climatiques, énumère-t-il.

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