«Nos gars se sont battus comme des diables dans l’eau bénite» – Jason Maas, l’entraîneur-chef des Alouettes
Mylène Richard
Ce n’était pas un match parfait, mais les Alouettes ont réussi à vaincre le Rouge et Noir d’Ottawa et à faire fi de la météo horrible lundi.
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L’Action de grâce a été célébrée sous une pluie glaciale, alors la température ressentie a atteint le point de congélation sur la montagne.
«C’est affreux, mais c’est ça le football! On est prêt à contrôler le ballon et à gagner la lutte des revirements. C’est ça qu’on veut être capable de faire à la fin de saison», a lancé le joueur de ligne défensive Isaac Adeyemi-Berglund, auteur de deux sacs du quart et visiblement nullement dérangé par la météo.
«Je suis content, je pense que nous avons bataillé ferme dans les trois phases du jeu, a remarqué l’entraîneur-chef Jason Maas. Les conditions n’étaient pas faciles et nos gars se sont battus comme des diables dans l’eau bénite pendant tout le match contre une équipe qui participera aux séries.»
«Les sensations sont différentes et la construction du jeu aussi. Nos joueurs seront prêts si nous devons jouer à nouveau sous la pluie et au froid», a-t-il poursuivi.

«Atmosphère électrisante»
Il n’y a pas que la performance sur le terrain qui a été saluée. Il y a aussi les quelque 23 035 spectateurs qui se sont déplacés au stade Percival-Molson. Cette troisième salle comble de l’année à Montréal a été bruyante, dans l’espoir de se réchauffer. Même le chanteur Éric Lapointe a tenté d’apporter une touche de chaleur à la mi-temps.
«La foule a été exceptionnelle. Les partisans sont là à chaque partie, mais je pense que le match de l’Action de grâce a un petit quelque chose de spécial. C’était toute une ambiance», a souligné le quart-arrière Davis Alexander.
De son côté, Austin Mack a retrouvé les amateurs après avoir raté quatre rencontres en raison d’une blessure à une cheville.
«Les partisans ont été fantastiques, malgré la météo si médiocre, a-t-il dit. Les gens de Montréal sont habitués et ils ont tout donné aujourd’hui [lundi]. L’atmosphère était électrisante dans la pluie. On apprécie vraiment leur support.»
«Le vent dans les voiles»
Ayant amassé 92 verges en quatre attrapés, dont un de 50 verges, Mack a également noté l’importance de cette victoire de 19 à 12 avec seulement deux parties régulières à disputer.
«C’est hyper important d’entrer en éliminatoires avec le vent dans les voiles. On l’a vu l’an dernier avec les Argonauts de Toronto. Ils ont été impériaux toute la saison, jusqu’à ce qu’on les batte en finale de l’Est. Il faut être au sommet pour les matchs importants», a conclu le receveur qui est revenu dans le nid après avoir été retranché des Falcons d’Atlanta au camp de ceux-ci, dans la NFL.