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L'article provient de Le Journal de Montréal
Culture

Nos chansons favorites du mois de mai

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Cédric Bélanger et Raphaël Gendron-Martin

2021-05-29T05:00:00Z
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Si les mois de mars et avril nous ont permis de découvrir les nouveaux titres de vedettes bien établies, ce sont surtout les artistes émergents qui ont chatouillé nos oreilles au mois de mai. Une évidence, la relève musicale ne s’est pas traîné les pieds pendant ces longs confinements. À bons entendeurs !

Pour l’amour qu’il nous reste, Tire le Coyote et Jeannot Bournival

Photo courtoisie
Photo courtoisie

(CB) : Non satisfait de nous avoir fait lever le poil sur les bras avec sa reprise de Video Games, de Lana Del Rey, il y a quelques années, notre coyote national, cette fois avec l’aide de Jeannot Bournival, nous refait le coup de la relecture à faire brailler dans cette version d’une sublime fragilité de cette immense chanson de Francine Raymond. Gardez vos mouchoirs à portée de main !

À perte de vue, Pomme

Photo courtoisie, Emma Cortijo
Photo courtoisie, Emma Cortijo

(RGM) : L’auteure-compositrice-interprète française, que certains ont découverte cet hiver à Star Académie, revient avec une très belle et douce chanson. Artiste engagée, Claire Pommet, de son vrai nom, a voulu ici faire un hymne aux bélugas. D’ailleurs, toutes les recettes de ce joli morceau iront au GREMM (Groupe de recherche et d’éducation sur les mammifères marins).

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Je me réveille, Ariane Roy

(CB) : Je l’ai déjà dit et je le répète : le flair mélodique et le sens de la formule de cette artiste de Québec, finaliste des Francouvertes de 2020, en font un des plus beaux talents à suivre de la relève chansonnière locale. Douce comme une caresse dans le visage, Je me réveille confirme qu’Ariane Roy est une vraie.

Doux doux, Jesuslesfilles

Photo courtoisie, Camille Gladu-Drouin
Photo courtoisie, Camille Gladu-Drouin

(RGM) : C’est le 18 juin prochain que la formation lancera son quatrième album, L’heure idéale. Avec l’extrait Doux doux, on retrouve le rock garage accrocheur qui a fait la renommée du groupe. On attend avec impatience ce nouvel opus qui a été réalisé par le prolifique Emmanuel Éthier (Corridor, Chocolat).

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Bateaux, Marilyne Léonard

(CB) : Voilà une verte recrue qui, si ce Bateaux est un indice probant, a parfaitement saisi l’air du temps en mélangeant avec une charmante désinvolture pop, hip-hop et guitares indie. Prometteur !

Bouge ton thang, Clay and Friends

Photo courtoisie, Félix Renaud
Photo courtoisie, Félix Renaud

(RGM) : Le quintette montréalais fait de plus en plus parler de lui. Avec Bouge ton thang, et ses mélodies qui ne sont pas sans rappeler l’univers de Jamiroquai, on a droit à une parfaite chanson d’été, qui veut nous faire danser par son rythme effréné. Allez tout le monde, on bouge notre thang.

Maman m’a dit, Alice et moi

(CB) Dans la même veine electro-pop que les Angèle ou Suzane, Alice et moi (Alice Vannoorenberghe est son vrai nom) incarne l’avenir de la chanson au féminin fabriquée en France, ici en mode intime et nostalgique sur Maman m’a dit.

Digital, Robert Robert 

Photo courtoisie, William Arcand
Photo courtoisie, William Arcand

(RGM) : Hubert Lenoir a coproduit l’album de Robert Robert, Silicone Villeray, qui vient de paraître cette semaine. Sur la contagieuse Digital, on chante avec entrain le refrain de cette pièce qui a été inspirée « d’une relation floue avec quelqu’un ». Malgré la répétition de son nom, Robert Robert semble posséder une belle unicité.

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Solstice, Michel Villeneuve

(CB) : Depuis son nid de Port-Cartier, ce digne héritier de Richard Desjardins possède un talent singulier pour fabriquer des mélodies folk-rock qui se frayent un chemin jusqu’au cœur. À quelques couchers de soleil du début officiel du solstice d’été, les références hivernales de la pièce-titre peuvent sembler hors-saison, mais ne boudez pas votre plaisir.

Prune, Nicolet

Photo courtoisie, Dupaul
Photo courtoisie, Dupaul

(RGM) : Après un premier album, Hochelaga, paru en 2017, Étienne Hamel ramène son projet de Nicolet avec le disque Dans la nuit lente. Inspiré par la « new wave aux accents de dark pop », l’artiste propose l’extrait Prune, qui n’est pas sans rappeler l’ambiance vaporeuse de certaines pièces de Radiohead.

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