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L'article provient de TVA Nouvelles
Politique

Nichols est la bienvenue au caucus libéral

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Patrick Bellerose | Bureau parlementaire

2022-11-08T16:56:01Z
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Au cœur de la tourmente qui a causé, bien malgré lui, le départ de Marie-Claude Nichols et de Dominique Anglade, Frantz Benjamin assure que la députée de Vaudreuil est toujours la bienvenue au sein du caucus libéral.  

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«Je suis membre du caucus libéral et le caucus s’est exprimé à l’unanimité. Et je fais partie de ce caucus. Donc, cette unanimité, j’en fais partie», a déclaré le député libéral de Viau, mardi matin, au sujet d’un retour de Marie-Claude Nichols, maintenant que la cheffe libérale a quitté ses fonctions. 

La décision prise par Mme Anglade de proposer Frantz Benjamin au poste de troisième vice-président de l’Assemblée nationale, il y a deux semaines, a provoqué une réaction en chaîne. Marie-Claude Nichols, qui convoitait le poste, a été expulsée du caucus après avoir refusé d’autres responsabilités. Ce geste a entraîné une crise de leadership et mené à la démission de Dominique Anglade, hier. 

Même si la porte demeure ouverte pour Mme Nichols, Frantz Benjamin ne remet pas en question sa propre candidature pour la troisième vice-présidence de l’Assemblée nationale. La distribution des responsabilités a toujours été le privilège d’un chef de parti, fait-il valoir. 

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«C’était une prérogative de Mme Anglade. Je ne vois pas pourquoi on voudrait aujourd’hui questionner cette prérogative-là», dit-il.   

«Je ne comprends pas, soudainement, comment se fait-il qu’on questionne cette prérogative-là, qui est dévolue au chef ou à la cheffe», ajoute-t-il. 

Écoutez l'édito de Richard Martineau diffusé chaque jour en direct via QUB radio: 

Diversité

Prudent dans ses commentaires, l’élu d’origine haïtienne compare son accession à un poste de vice-président au progrès fait par des femmes en politique avant lui, qu’il s’agisse de Louise Harel, de Pauline Marois ou de Dominique Anglade. 

«C’est au cœur de mon engagement, la question de la représentativité. Nous avons intérêt, collectivement comme société, quand on regarde l’Assemblée nationale, quand on regarde les conseils municipaux, quand on regarde la Chambre des communes, à avoir des parlements qui soient le miroir de la société», dit-il. 

Il rappelle également ses quatre années à titre de président du Conseil municipal de Montréal et son expérience comme parlementaire à Québec, où il a siégé sur cinq commissions parlementaires, en plus d’avoir été président de séance. 

«J’ai une expérience certaine qui me prépare à occuper cette fonction», souligne-t-il. 

Les vraies affaires

Comme son collègue Frédéric Beauchemin, la veille, Frantz Benjamin espère que la fin de cette crise de leadership au PLQ permettra à l’opposition officielle de s’attaquer aux vrais enjeux qui préoccupent les électeurs. 

«Comme député de la circonscription de Viau, il y a des enjeux fondamentaux dont les gens me parlent, comme le coût de la vie, le panier d’épicerie», dit-il, en citant également la crise du logement qui affecte ses concitoyens. 

Il évoque également un certain renouveau au PLQ : les Québécois ont élu, à parts égales, de députés d’expérience et des nouveaux venus au sein du caucus libéral, fait-il remarquer. 

«Je pense que le temps, maintenant, est venu pour nous de nous rassembler comme force politique, comme militants libéraux pour s’assurer que le message du 3 octobre dernier, le message des Québécoises et des Québécois, soit non seulement entendu et compris, mais surtout que nous puissions travailler ensemble pour regagner la confiance des Québécoises et des Québécois», conclut-il. 

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