Négociations des transferts en santé: «la condition est un peu ridicule»
TVA Nouvelles
Même s’il semble avoir des progrès dans les négociations entre Québec et Ottawa pour déterminer le montant total qui sera déversé aux provinces pour aider le système de santé, on perd du temps dans les détails, selon Marc-André Leclerc.
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«Je comprends pour la condition des données, mais on dirait qu’Ottawa s’est forcé à trouver une condition. Oui, c’est pratique, mais à la fin qu’est-ce que ça va changer vraiment pour les gens qui sont dans une salle d’attente depuis 10-15 heures? Qu’est-ce qu’Ottawa va faire avec ça? L’important c’est de s’entendre pour l’argent, même si la condition est un peu ridicule», explique-t-il sur les ondes de LCN.
Les citoyens qui sont malades souhaitent voir des changements, selon l’analyste politique
«C’est peut-être la bonne chose, considérant l’état de crise du réseau de la santé, que tout le monde met un peu d’eau dans son vin d’offrir un peu d’espoir aux patients, qui eux, commencent à en avoir sérieusement ras le bol», mentionne Emmanuelle Latraverse
Les compétences du fédéral sont limitées dans la santé selon l’ancien député péquiste.
«Le fédéral est un gérant d’estrade, il n’a aucune idée des besoins (...) Il y a quand même une ouverture parce que tout le monde voit que les années où l’argent va couler à flots pour tout le monde est révolu, alors que rapidement le Québec et les autres provinces ont besoin d’une partie des impôts que l’on envoie à Ottawa», souligne Stéphane Bédard.