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L'article provient de TVA Nouvelles
Politique

Négociations commerciales: «Il y a une zone d’atterrissage qui est possible» avec les États-Unis, dit Carney

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Photo portrait de Raphaël Pirro

Raphaël Pirro

2025-07-28T15:10:21Z
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Mark Carney voit au loin une «zone d’atterrissage» qui permettrait au Canada et aux États-Unis de Donald Trump de signer une nouvelle entente commerciale dans les prochains jours. 

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À moins d’une semaine de la date butoir du 1er août où d’autres tarifs américains pourraient entrer en vigueur, le premier ministre Carney a signalé que les négociations avaient atteint leur «phase intensive» bien que celles-ci demeurent «complexes».

«Il y a une zone d’atterrissage possible, mais nous devons nous y rendre, et on verra ce qui se passe», a vaguement illustré celui qui pilote les négociations depuis des mois.

Le ministre des Affaires intergouvernementales, Dominic LeBlanc, doit retourner à Washington cette semaine pour poursuivre ses effets diplomatiques avec l’administration Trump.

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M. LeBlanc s’était dit «encouragé» après s’y être rendu la semaine dernière pour rencontrer notamment Howard Lutnick, le secrétaire américain au commerce.

Plus jamais pareil

Marc Carney a toutefois réitéré que la nouvelle entente ne ramènera pas la relation à ce qu’elle était auparavant.

«Comme j’ai fait l’observation il y a quelques semaines, il est peu probable qu’il y ait des accords sans tarifs, avec aucun tarif», a dit M. Carney en conférence de presse à l’Île-du-Prince-Édouard.

Dimanche, Ursula von der Leyen de l’Union européenne et Donald Trump se sont entendus sur les contours d’un accord commercial majeur avant la date limite du 1er août. Les détails restent à finaliser.

Cet accord est loin de faire l’unanimité en Europe, car il implique des tarifs de 15% sur les produits européens importés aux États-Unis, un engagement à 1000 milliards $ d’achats d’énergie aux Américains et 822 milliards $ d’investissements supplémentaires aux États-Unis.

En contrepartie, des droits de douane ont été levés sur certains secteurs stratégiques comme les équipements aéronautiques.

Au point mort

Vendredi, deux jours avant l’annonce de cet accord, Donald Trump a laissé transparaître une certaine frustration en déclarant que les États-Unis n’avaient «pas beaucoup de chance avec le Canada».

«Nous n’avons pas vraiment d’accord avec le Canada. On ne s’y est pas vraiment attardé», disait le président américain vendredi.

«C’est des négociations. Oui, bien sûr, nous sommes difficiles, parce qu’on se bat pour le Canada», a toutefois lancé Mark Carney lundi.

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