Nathalie Simard met fin à sa collaboration avec La Maison Grande Ourse
Sarah-Émilie Nault
À la suite du reportage présenté mercredi à QUB radio et télé dans lequel des intervenantes de la Maison Grande Ourse dénonçaient l’approche et les pratiques du centre de thérapie pour femmes victimes de violences sexuelles de la Montérégie, Nathalie Simard a pris la décision de se retirer de son rôle de marraine de l’organisme.
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«À la lumière des informations récemment rendues publiques concernant la Maison la Grande Ourse, j’ai pris la décision de me retirer dès maintenant de mon rôle de marraine auprès de l’organisme», a écrit la chanteuse dans un communiqué publié sur son compte Facebook officiel.
Elle explique faire ce choix dans le respect et en cohérence avec les valeurs qui l’animent: la transparence, l’intégrité et le soutien aux victimes.
«Je tiens à remercier sincèrement toutes les personnes que j’ai rencontrées dans le cadre de cette collaboration et à leur souhaiter le meilleur pour la suite», poursuit Nathalie Simard.
L’artiste de 55 ans assure rester engagée à poursuivre ma mission auprès des survivantes «en continuant de défendre leurs droits et en les accompagnant sur le chemin de la guérison.»
L’entente de Nathalie Simard avec la Maison Grande Ourse arrivait à échéance et il était déjà convenu que la chanteuse et animatrice n’allait pas renouveler son engagement auprès de l’organisme, notamment en raison de son horaire professionnel chargé, confirme d’ailleurs sa gérante, Nancy Gauthier.
Nathalie Simard est elle-même une survivante de violences sexuelles qu’elle a vécues alors qu’elle était enfant.
Enquête interne
De son côté, la Maison Grande Ourse a publié un communiqué sur son site internet.
On peut y lire que «dans le but de faire la lumière sur les allégations rapportées et d’offrir le meilleur service adapté aux femmes souffrant des conséquences directes d’agressions et de violences à caractère sexuel, une enquête interne sur les pratiques thérapeutiques en place a été commandée par le conseil d’administration.»
«Le conseil d’administration est préoccupé par l’inquiétude que l’enquête journalistique peut générer chez les bénéficiaires et tient à souligner qu’il prend la situation au sérieux», peut-on lire également.
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