«Mr. Big»: Tout sur le mystérieux personnage de François Arnaud
La série «Mr. Big» sera disponible sur illico+ le 27 février

Alicia Bélanger-Bolduc
La série Mr. Big, mettant en vedette François Arnaud, Julianne Côté, Guillaume Cyr, Véronique Perron et Fred-Eric Salvail, promet des histoires aussi éclatantes qu’impressionnantes, où tout est permis pour mettre un criminel derrière les barreaux. Nous avons pris quelques minutes pour nous entretenir avec François Arnaud, qui interprète le personnage principal.
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François, parle-moi de ton personnage...
Jean-François est l’agent d’infiltration qu’on suit le plus en mission. Il aime ses collègues, mais il désire garder sa vie personnelle privée. C’est quelqu’un qui a beaucoup d’empathie, et c’est pour cette raison qu’il arrive aussi bien à connecter avec les cibles sur lesquelles il travaille. Il a cependant ses démons personnels, et s’il n’était pas dans la police à chasser des criminels, il serait peut-être passé de l’autre côté. Jeff a un sens moral très fort, il sait pourquoi il fait les choses, mais ça lui brise le cœur chaque fois, de prétendre être le meilleur ami de quelqu’un pour finalement l'envoyer en prison.
Il s'agit d'un scénario original. Quel aspect de l'intrigue t’a le plus marqué?
On a pu parler à des agents d’infiltration de métier, et ils se sont étonnamment ouverts. Je crois que ce sont des gens qui n’ont pas l’habitude de pouvoir parler librement. Il y a un cas qui tient vraiment à cœur à Jeff, vers la moitié de la saison. Il s’agit d’un crime irrésolu sur lequel il a enquêté des années auparavant, lorsqu'il était dans la police, et qui porte sur des enfants disparus et sur du trafic sexuel. C’était une grosse tache à son dossier, et il semblerait que le maniaque sévisse à nouveau. Jeff va donc travailler sur ce cas, qui a une dimension personnelle pour lui.
Les gens seront assurément heureux de te voir dans une série québécoise. Comment te sens-tu de jouer à la maison?
J’ai toujours fait des tournages au Québec. J’ai récemment joué dans Norbourg et Au revoir le bonheur, mais on me voit moins souvent dans des séries télévisuelles. Cette production est tombée à point, puisque je me suis retrouvé sans projet aux États-Unis à cause de la grève des scénaristes et des acteurs de l’année dernière. Je suis présentement sur scène à Montréal dans la pièce Une fête d'enfants, ce qui m’a permis d’être déjà sur place pour les répétitions. Je partage donc mon temps entre Los Angeles et Montréal depuis longtemps. Le réalisateur, Alexis Durand-Brault, était directeur photo sur mon premier film, Les grandes chaleurs, de Sophie Lorain. Ça me faisait donc plaisir de les retrouver. Quand ils m’ont envoyé le scénario, il m’a immédiatement captivé au point où j’étais incapable de le déposer.
Parle-moi davantage de ton appréciation de ce projet.
Je pense qu’ Alexis et moi, on se rejoint sur le désir de faire quelque chose qui a du cœur, qui est vraisemblable, qui est ancré dans de vrais sentiments humains, mais qui a quand même un élément de divertissement intelligent. Souvent, on parle de faire un choix entre l’intelligence et le divertissement, mais je crois que ce n’est pas nécessaire, et ce projet le représente très bien. Les tournages se terminent bientôt, on est fatigués, mais nous avons beaucoup de plaisir. Toutes les scènes d’action sont filmées. Nous sommes donc présentement dans celles de bureaux, avec des textes assez exigeants, mais on a le plaisir d’être tous les acteurs ensemble pour la première fois.