Eve Landry brise les tabous en abordant des sujets très personnels dans un balado
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La comédienne Eve Landry était au balado Pas peu fières, animé par les humoristes Anne-Sarah Charbonneau et Florence Nadeau, qui met de l’avant des invité.e.s de la communauté 2SLGBTQIA+ pour parler de «leur parcours personnel avec la queerness et, surtout, comment celle-ci influence leur processus créatif.»
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Celle que l’on peut voir incarner Kim Falardeau dans la série Les Armes s’est ouverte sur sa bisexualité et sur son modèle de couple dans cette discussion, teintée d’ouverture, d’un peu plus d’une heure.
Ensemble, le trio a discuté de l’impact de son personnage de Jeanne Biron d’Unité 9 dans la communauté 2SLGBTQIA+, et de l’évolution de son aise à se qualifier de bisexuelle: «Je suis bi depuis toujours, zéro assumé pendant de longues années», a-t-elle expliqué.
Également, Eve Landry, qui est en couple depuis 12 ans avec Jérémie Lemieux, avec qui elle a deux enfants, a abordé qu’après dix ans de relation, et de nombreuses discussions, ils ont décidé d’être non monogames: «On est un couple ouvert, je ne vois que des femmes. Je n’ai pas envie d’avoir des relations avec d’autres hommes, j’aime vraiment les relations avec mon chum. Il est extraordinaire, pour vrai.»
Elle a par la suite expliqué qu’elle a maintenant une blonde, qu’elle a rencontré il y a un an, alors qu’elle voyait aussi d’autres femmes: «À un moment donné, c’est devenu une évidence pour elle et pour moi que l’exclusivité avec elle allait se faire. De toute façon, moi, ce que je voulais, c’était seulement un rapport super sincère et authentique et avec elle, j’avais tout ça. Et c’est elle qui a tout le mérite, car elle accepte d’avoir une blonde à temps partiel.»
Celle qui a récemment écrit un premier livre a su susciter des réflexions, rappeler que la communication de ses besoins est importante, et qu’il y a autant de modèles amoureux que de gens, si on se fie aux commentaires en ligne.
Sondé à savoir comment elle conjugue son couple non monogame à sa vie familiale, elle a expliqué que ses enfants, âgés de sept et huit ans, n’étaient pas au courant encore, puisqu’ils ne se rendent pas compte des moments d’absence d’un.e ou de l’autre: «Ils ne sont pas au courant encore, parce qu’on attend que la question vienne d’eux [...] J’ai envie qu’ils développent leur propre façon de voir leur couple à eux, avant que nous, on leur impose notre modèle. Je veux qu’ils vivent leurs relations comme ils veulent, et s’ils s’en rendent compte à un moment donné, on ne va pas leur mentir.»