ATTENTION: Les images ci-dessus sont extrêmement violentes. Nous les diffusons car c’est la victime elle-même qui a demandé à la cour qu’elles soient rendues publiques, dans un objectif de prévention. Après la fin de cet extrait, l’accusé continuera de s’acharner sur sa victime au sol en lui donnant une quinzaine d’autres coups de pied.

Après deux jours et demi de débat, un juge a admis en preuve mercredi la vidéo d’une extrême violence montrant un motoneigiste enragé en train de rouer de coups une hôtelière de la Haute-Mauricie.  

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« La victime n’a pas de souvenirs des évènements. Quoi de mieux qu’une preuve vidéo, un témoin fiable et indépendant, non intoxiqué, pour décrire ce qui s’est passé au bar Central dans la nuit du 2 au 3 janvier 2020 », a tranché le juge Simon Ricard, au palais de justice de La Tuque.

Le magistrat référait aux images d’une caméra de surveillance démontrant la tentative de meurtre qui aurait été perpétrée à l’endroit de Sylvie Lachapelle.

La copropriétaire de l’hôtel Central de Parent a reçu 21 coups de poing, de genou et de pied au visage en trois minutes.

La dame de 56 ans est demeurée inerte au sol pendant près de huit minutes, alors que le motoneigiste enragé aurait fui les lieux.

Selon la Couronne, l’agresseur est Patrice St-Amand, âgé de 44 ans.

Depuis le début de son procès lundi, celui qui se défend seul s’opposait à ce que la vidéo d’une violence inouïe soit déposée en preuve.

Prudence mesdames

Notons que St-Amand n’a pas nié que c’était lui qui figurait sur les images et la victime l’a identifié sans hésitation.

Sylvie Lachapelle n’a aucun souvenir des évènements, mais tenait à ce que la vidéo soit diffusée afin d’inviter les femmes à la prudence. 

« Si un jour cet individu-là est libéré, même s’il est réhabilité, les gens pourront savoir à qui ils ont affaire », a illustré Me Éric Thériault, de la Couronne, pour résumer les propos de la victime. 

Autre agression

Patrice St-Amand a récemment été déclaré coupable d’un autre crime violent. Lors d’une soirée arrosée qui s’est déroulée au Festival western de Saint-Tite, à l’automne 2019, il a asséné un puissant coup de poing à une infirmière auxiliaire qui tentait de l’examiner. 

La professionnelle de la santé a subi une fracture du nez « du front jusqu’aux dents » et un important traumatisme crânien. 

L’accusé reviendra devant la cour le mois prochain.