Mort d’Elizabeth II, excuses aux Autochtones: 5 fois où Justin Trudeau a pleuré

Justin Trudeau ne s’est jamais caché pour pleurer devant les caméras tout au long de ses années comme premier ministre du Canada. Voici cinq événements qui ont su lui tirer les larmes des yeux.

• À lire aussi: Justin Trudeau quitte la direction du Parti libéral du Canada

• À lire aussi: Voici les fois où les costumes de Justin Trudeau ont fait réagir

1. Décès de la reine Elizabeth II

Les yeux dans l’eau, le premier ministre Justin Trudeau a annoncé officiellement le décès de la reine Elizabeth II aux Canadiens le 8 septembre 2022.

«C’est avec une grande tristesse que nous apprenons aujourd’hui le décès de Sa Majesté la reine Elizabeth II. Elle était notre reine pendant presque la moitié de l’existence du Canada, et elle avait une affection évidente et profonde pour tous les Canadiens», a-t-il déclaré devant les médias.

M. Trudeau a rencontré la reine à quelques reprises au cours de sa vie, notamment en tant que fils de l’ancien premier ministre Pierre Elliott Trudeau.

«C’était une de mes personnes préférées au monde, et elle me manquera énormément», a-t-il conclu, visiblement ému.

• À lire aussi: Voici les cinq bons coups de Justin Trudeau

2. Excuses aux Autochtones

En 2019, le gouvernement a demandé pardon aux communautés inuites du Nord-du-Québec pour sa mauvaise gestion de la crise de la tuberculose, qui s’est échelonnée des années 1940 à 1960.

«Malheureusement, la politique pernicieuse du gouvernement à l’égard de l’épidémie de tuberculose s’inscrit dans une longue histoire de colonialisme destructeur», a regretté Justin Trudeau.

À cette époque, quelque 5000 Inuits infectés par la tuberculose ont été amenés de force dans le Sud pour être soignés, et plusieurs sont morts en chemin sans avoir pu dire adieu à leurs proches. Une politique qui n’était pas «accidentelle, mais bien intentionnelle», a ajouté M. Trudeau.

Ce n’était pas la première fois que le premier ministre était ému lors d’excuses officielles aux communautés autochtones.

Durant une cérémonie organisée en décembre 2015 à l’occasion de la remise du rapport final de la Commission de vérité et réconciliation sur les sévices des pensionnats autochtones, les témoignages de victimes livrés devant lui l’ont rendu émotif.

«Le gouvernement du Canada présente ses excuses les plus sincères aux peuples autochtones pour avoir si profondément manqué à son devoir envers eux, et leur demande pardon», a-t-il déclaré.

L’ancien député fédéral de La Prairie Jean-Claude Poissant et l’analyste Stéphanie Tougas commentent la démission de Justin Trudeau au micro de Benoit Dutrizac, à QUB, diffusé au 99,5 FM

3. Excuses aux communautés LGBTQ+

En novembre 2017, le gouvernement fédéral a présenté des excuses officielles aux membres des communautés LGBTQ+ pour l’oppression, la criminalisation et la violence systémique dont ils ont été victimes dans la fonction publique fédérale et dans les Forces armées canadiennes.

«C’est avec honte, tristesse et un profond regret pour ce que nous avons fait que je prends la parole ici aujourd’hui pour dire que nous avions tort. Que nous présentons nos excuses. Je suis désolé. Nous sommes désolés», a déclaré Justin Trudeau à la Chambre des communes.

«Plus jamais nous ne permettrons que ces gestes se produisent», a-t-il conclu, ému aux larmes.

4. Décès de Gord Downie

Durant une conférence de presse en octobre 2017, le premier ministre Justin Trudeau n’a su retenir ses larmes lorsqu’il a abordé le décès de Gord Downie, le chanteur du groupe rock canadien The Tragically Hip.

«Il était mon ami. Gordon était l’ami de tout le monde», a-t-il dit.

Gord Downie est décédé des suites d’un cancer du cerveau.

5. Visite à Auschwitz

De passage en Pologne en 2016, Justin Trudeau a visité le camp de concentration d’Auschwitz accompagné de membres de la communauté juive.

Alors qu’il parcourait les lieux où plus de 1,1 million de personnes ont été tuées, le premier ministre a pleuré à plusieurs reprises, notamment lors d’accolades avec un survivant canadien d’Auschwitz, Nate Leipciger, et lorsqu’un rabbin montréalais a prononcé une prière. Il a également versé une larme lorsqu’il a déposé une couronne au nom du Canada.