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L'article provient de Le Journal de Montréal
Justice et faits divers

Mort de Jean-René Junior Olivier: une poursuite civile de près de 430 000 $ contre Repentigny

Photo d'archives, Agence QMI
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Photo portrait de Laurent Lavoie

Laurent Lavoie

2023-03-01T03:04:19Z
2023-03-01T03:59:09Z
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La mère de Jean René Junior Olivier, cet homme noir de 37 ans qui avait été abattu par des policiers de Repentigny alors qu’il était en crise en août 2021, a déposé mardi une poursuite civile d’environ 430 000 $ contre la Municipalité.

• À lire aussi: Homme en crise abattu: pas d’accusation contre les policiers de Repentigny

« Il ne faudrait pas que chaque personne qui appelle la police pour obtenir de l’aide pour un membre de sa famille qui ne se sent pas bien psychologiquement craigne pour la vie de cette personne », a indiqué au Journal l'avocate de la famille, Me Wilerne Bernard.

Lors de l’événement du 1er août 2021, Marie-Mireille Bence avait joint le 911 parce que son fils, qui souffrait de troubles de santé mentale, était en crise. Or, il a été atteint de plusieurs tirs par les policiers qui sont intervenus.

MARIO BEAUREGARD/AGENCE QMI
MARIO BEAUREGARD/AGENCE QMI

S’il avait été blanc 

« La plupart de ces incidents qui se produisent, malheureusement, c'est toujours envers des personnes de couleur noire », déplore Me Bernard.

La famille allègue, dans sa poursuite contre la Ville, que les policiers se sont montrés violents dans leur intervention en criant après l’homme en crise, plutôt que de chercher à établir le dialogue. Jean René Junior Olivier avait finalement bondi vers les policiers armé d’un couteau, avant d’être atteint par des projectiles d’armes à feu.

CATHERINE BOUCHARD / TVA NOUVELLES / AGENCE QMI
CATHERINE BOUCHARD / TVA NOUVELLES / AGENCE QMI

C’est dans cette perspective qu’une demande introductive d’instance a été déposée mardi au palais de justice de Joliette.

Pas d’accusations

Le Directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP) a annoncé, le 16 février dernier, qu’il n’entendait pas déposer d’accusations contre les policiers impliqués.

« Chacun des deux policiers impliqués avait des motifs raisonnables d’estimer que la force appliquée à l’endroit de l’homme était nécessaire », avait fait valoir le DPCP pour expliquer sa décision.

– Avec l’Agence QMI

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