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L'article provient de Le Journal de Montréal
Politique

Mont-Sainte-Anne: le ministre Jonatan Julien a bon espoir de voir un dénouement avant la prochaine saison de ski

«On le souhaite. C'est possible», a-t-il répondu sous l’insistance du chef de l’opposition Marc Tanguay

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Photo portrait de Jean-François Racine

Jean-François Racine

2024-04-23T20:14:33Z
2024-04-23T20:24:09Z
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Le ministre Jonatan Julien a dit avoir bon espoir, mardi, de voir un dénouement dans l’épineux dossier du Mont-Sainte-Anne avant la prochaine saison de ski.

• À lire aussi: Mont-Sainte-Anne: la championne du monde demande au premier ministre d'intervenir

Le ministre responsable de la région de la Capitale-Nationale a affirmé qu’un règlement était possible pour l’hiver 2024-2025 après avoir été questionné pendant une dizaine de minutes par le chef libéral par intérim, Marc Tanguay.

La Commission de l'aménagement du territoire était alors réunie afin de procéder à l'étude des crédits budgétaires de la Capitale-Nationale pour l'exercice financier à venir.

«Est-ce qu'il est possible que ce soit réglé d'ici le début de la prochaine saison de ski?» a demandé Marc Tanguay, député de LaFontaine.

  • Écoutez l'entrevue avec Bernard Bolduc, représentant des investisseurs locaux pour sauver le Mont-Sainte-Anne au micro d’Alexandre Dubé via QUB :

Une possibilité

«On le souhaite», a répondu Jonatan Julien. Sous l’insistance du chef de l’opposition, qui est lui-même originaire de Saint-Ferréol-les-Neiges, le ministre a été plus affirmatif. «C'est possible, certain.»

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Malgré le contrat du gestionnaire RCR, le ministre a également mentionné que des progrès avaient été observés.

«Je pense que le dossier avance rapidement actuellement. Notre objectif est le même à tout le monde. On doit y investir des sommes importantes justement pour assurer sa pérennité comme moteur de développement économique», a notamment précisé Jonatan Julien, sans toutefois vouloir se prononcer en faveur ou non de l’investisseur européen e-liberty Services, qui est intéressé par l’investissement de plus de 100 M$ dans le Mont-Sainte-Anne.

Comme le ministre de l'Économie Pierre Fitzgibbon, M. Julien a écarté l’idée d’une expropriation.

«On doit trouver la solution», a aussi affirmé le ministre de la Capitale-Nationale.

La semaine dernière, Pierre Fitzgibbon avait dit avoir relativement bon espoir qu’il y aurait des investissements dans le Mont-Sainte-Anne, affirmant du même coup que le gouvernement était prêt à aider.

Besoin du gouvernement

Mardi, ce dernier s’est montré moins précis que son collègue, mais il a répété que le dossier était prioritaire. «Les gens qui vont investir au Mont-Sainte-Anne, peu importe qui, vont avoir besoin du gouvernement. Il n’y aura jamais 100% de privé.»

À La Malbaie, le maire de la municipalité a expliqué être très satisfait jusqu’à présent de l’entreprise e-liberty, dirigée par Christian Mars. «Ce sont des opérateurs qui ont des moyens. La nouvelle remontée va commencer à être installée bientôt. Notre entente va bien. Des investissements étaient nécessaires au centre de ski et ça fait notre affaire», a ajouté Michel Couturier.

Ailleurs en Europe, la société e-liberty est sur le point de reprendre une station de ski des Alpes suisses, dans le Haut-Valais. L’entreprise est actuellement en négociation avec Grächen, où l’opération des remontées mécaniques est en difficulté financière.

Lundi, la championne du monde de slalom, Laurence St-Germain, a envoyé une lettre à François Legault afin de lui demander de sauver le Mont-Sainte-Anne.

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