Publicité
L'article provient de TVA Sports
Sports

«Mon grand frère m’a endurci pour les séries» –Simon Benoît

Au-delà de sa surprenante contribution offensive, le Québécois Simon Benoit s’illustre comme un défenseur fiable et robuste chez les Maple Leafs de Toronto durant la présente série de premier tour contre les Sénateurs d’Ottawa. Michael Amadio l’a appris à ses dépens.
Au-delà de sa surprenante contribution offensive, le Québécois Simon Benoit s’illustre comme un défenseur fiable et robuste chez les Maple Leafs de Toronto durant la présente série de premier tour contre les Sénateurs d’Ottawa. Michael Amadio l’a appris à ses dépens. Photo Claus Andersen / Getty Images via AFP
Partager
Photo portrait de Benoît Rioux

Benoît Rioux

2025-04-25T12:56:14Z
Partager

OTTAWA | Héros inattendu pour les Maple Leafs de Toronto depuis le début des séries éliminatoires, le défenseur québécois Simon Benoit explique en partie ses présents succès par l’apport de son frère Vincent. 

• À lire aussi: Ce Québécois propulse les Sénateurs au bord du gouffre

• À lire aussi: Anthony Stolarz peut-il mener les Maple Leafs jusqu’au bout?

• À lire aussi: Un affront aux partisans d’Ottawa

«Il y a mon grand frère qui m’a fait la vie dure quand j’étais jeune et ça m’a probablement endurci pour les séries», confiait-il, jeudi, à Ottawa, lorsque rencontré dans le cadre d’un duel entre les Leafs et les Sénateurs.

Le soir même, Benoit jouait les héros en prolongation en inscrivant le but qui allait permettre aux siens de prendre les devants 3-0 dans la série face aux Sénateurs. Le match numéro 4 est maintenant prévu samedi, à nouveau au Centre Canadian Tire.

Publicité

«On a cinq ans de différence et il est plus vieux que moi, d’ajouter Benoit, à propos de son frangin. Quand j’étais petit, je voulais souvent faire comme lui, mais avec cinq ans de moins, je mangeais une volée. Quand on se chamaillait ou qu’on jouait au hockey ensemble, il avait évidemment le dessus sur moi.»

Aujourd’hui, c’est Vincent qui doit être drôlement fier d’avoir joué aux durs avec son petit frère.

«Ma famille m’a soutenu toute ma vie», d’insister Benoit, plus sérieusement.

Contribution inespérée 

Avant son but vainqueur jeudi soir, celui qui est devenu la nouvelle coqueluche des partisans des Leafs avait aussi alimenté Max Domi, deux jours plus tôt, à Toronto, dans une autre victoire de son équipe en prolongation.

«L’émotion est palpable, a résumé le Lavallois de 26 ans, à propos de la présente bataille de l’Ontario. Il y a de l’atmosphère et ça rend le tout plaisant.»

Simon Benoit (à gauche) célèbre son but en prolongation, jeudi soir, à Ottawa, avec ses coéquipiers Matthew Knies et Auston Matthews.
Simon Benoit (à gauche) célèbre son but en prolongation, jeudi soir, à Ottawa, avec ses coéquipiers Matthew Knies et Auston Matthews. Photo Chris Tanouye / Getty Images via AFP

Le fait de contribuer offensivement, particulièrement en prolongation, devient la cerise sur le gâteau pour lui. Ce n’est pas nécessairement son rôle, lui qui a par ailleurs bloqué deux tirs et distribué trois mises en échec dans le match de jeudi. Durant la récente saison régulière, le défenseur des Leafs a plutôt été limité à 10 points, dont un seul but, en 78 matchs.

Un chemin tortueux 

Avant de se joindre à la formation torontoise à l’été 2003, Benoit a d’abord joué ses 137 premiers matchs dans la LNH dans l’uniforme des Ducks d’Anaheim après avoir passé plus de deux saisons dans la Ligue américaine de hockey. Chez les juniors, il a évolué pendant trois saisons avec les Cataractes de Shawinigan, de 2015 à 2018, étant toutefois ignoré au repêchage de la LNH. Il avait plutôt profité d’une invitation au camp des Gulls pour obtenir un premier contrat professionnel.

Au-delà des coups portés par son grand frère pendant sa jeunesse, force est de constater que Benoit n’a pas emprunté le chemin le plus facile avant de connaître ses présents succès avec les Maple Leafs. Son parcours a de quoi inspirer.

Publicité
Publicité