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L'article provient de TVA Sports
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LPHF: encore loin de la vieille rivalité entre le Canadien et les Nordiques... pour l’instant

Une franche camaraderie existe entre les hockeyeuses de la Ligue professionnelle de hockey féminin

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Photo portrait de Benoît Rioux

Benoît Rioux

2024-02-02T01:05:00Z
2024-02-02T02:20:41Z
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TORONTO - Des rires et de la franche camaraderie! Les hockeyeuses semblaient unies alors qu’elles avaient droit à la grande scène, soit le Scotiabank Arena à Toronto, pour une compétition de trois contre trois impliquant 24 joueuses de la Ligue professionnelle de hockey féminin (LPHF), jeudi soir, en marge du match des étoiles de la LNH. 

«Je peux dire que je connais pas mal toutes les filles des différentes équipes, a indiqué la gardienne québécoise Ann-Renée Desbiens, qui évolue pour Montréal. On se côtoie souvent dans les événements internationaux, certaines ont été à l’école ensemble ou on a des amis en commun. C’est vraiment un petit monde.»

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Durant le match disputé en soirée, Desbiens ne souhaitait quand même pas offrir un si beau cadeau à l’Américaine Alex Carpenter lorsqu’un dégagement raté a mené à un but de cette dernière. Pour la gardienne originaire de la région de Charlevoix, qui défendait les couleurs de la formation King en début de partie, il valait mieux en rire. La Québécoise aura néanmoins continué de pimenter la soirée avec quelques arrêts spectaculaires.

Alex Carpenter riait de bon coeur après avoir profité d'une bourde d'Ann-Renée Desbiens pour marquer.
Alex Carpenter riait de bon coeur après avoir profité d'une bourde d'Ann-Renée Desbiens pour marquer. Photo Bruce Bennett / Getty Images via AFP

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Marie-Philip Poulin, également dans l’équipe King, était l’autre Québécoise à participer à cette rencontre, qui s’est conclue par un gain de 5 à 3 de ce club face à «Team Kloss». Poulin a pour sa part récolté deux mentions d’aide, contribuant à deux des trois buts de Savannah Harmon, une joueuse d'Ottawa.

Marie-Philip Poulin félicite Savannah Harmon après un but sur lequel elle a récolte une mention d'aide.
Marie-Philip Poulin félicite Savannah Harmon après un but sur lequel elle a récolte une mention d'aide. Photo Cole Burston / Getty Images via AFP

Une vitrine pour le hockey féminin

Si l’occasion était belle pour continuer de promouvoir le hockey féminin, cette vitrine au match des étoiles était une suite logique face à l’éclosion de la LPHF et de certaines rivalités qui naissent tranquillement au sein du circuit professionnel.

Marie-Philip Poulin, lors de son entrée sur la patinoire du Scotiabank Arena.
Marie-Philip Poulin, lors de son entrée sur la patinoire du Scotiabank Arena. Photo Bruce Bennett / Getty Images via AFP

«On a joué deux fois contre Ottawa et ç’a été intense, c’est en haut de la liste parmi les rivalités avec Toronto, c’est sûr», a identifié Poulin, capitaine de l’équipe de Montréal.

À Ottawa, la capitaine Brianne Jenner a joué plus souvent avec Poulin au sein de la formation canadienne que contre elle. Malgré tout, elle voit aussi une rivalité qui se dessine entre Montréal et Ottawa.

«Il y a une question de proximité entre les deux villes», a expliqué sommairement Jenner, rappelant que la foule avait même hué Poulin, le 2 janvier, lors du match d’ouverture à domicile à Ottawa.

Photo Benoît Rioux
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«On a créé une ligue, les gens sont derrière leur équipe et nous en sommes là, a noté Poulin, avec le sourire, à propos des inhabituelles huées pour elle en territoire canadien. Ça m’a fait rire et c’est juste plaisant.»

Montréal et Minnesota nez à nez

Avant de se coltailler en soirée, les joueuses avaient été invitées à un événement promotionnel sur l’anneau de patinage du carré Nathan Phillips, jeudi matin. Également présente, l’Américaine Kendall Coyne Schofield, capitaine de la formation du Minnesota, a pour sa part parlé d’une rivalité grandissante avec Montréal.

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«Les rivalités vont naître lors des éliminatoires, mais il y a déjà une lutte au classement entre Montréal et nous, a-t-elle mentionné. On se tient nez à nez!»

Chose certaine, dans la journée de jeudi, les filles présentes parmi les différentes équipes semblaient plutôt sur la même longueur d’onde.

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