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L'article provient de Le Journal de Montréal
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Ukraine : minute de silence à l’ouverture de l’Assemblée générale de l’ONU

AFP
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2022-02-28T15:24:34Z
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Les 193 membres de l’Assemblée générale des Nations unies ont observé lundi debout une minute de silence à l’initiative de leur président, Abdulla Shahid, à la mémoire des victimes de l’invasion russe en Ukraine, à l’ouverture d’une très rare « session extraordinaire d’urgence » de cette instance. 

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Ex-ministre des Affaires étrangères des Maldives, au rang de chef d’État avec sa position à l’ONU, Abdulla Shahid devait ensuite prononcer un discours appelant à « l’arrêt de la violence », comme devait le faire dans la foulée le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres.

Plus de 100 orateurs sont inscrits pour s’exprimer à la réunion de l’Assemblée générale, la première organisée de ce type depuis 40 ans et qui devrait se prolonger mardi avant la mise au vote — peut-être mercredi — d’une résolution, portée par les Européens, appelant à l’arrêt des hostilités.

Le texte initial, obtenu par l’AFP, « condamne dans les termes les plus forts l’agression de la Russie contre l’Ukraine ».

L’Europe, qui est entrée indirectement dimanche dans le conflit en autorisant une fourniture d’armement à l’Ukraine, dont « des avions de chasse MiG bulgares », selon une source diplomatique, devrait faire bloc aux côtés de l’Amérique du Nord, pour dénoncer la Russie lors de la session de l’Assemblée.

Un grand nombre de pays africains et de pays sud-américains devraient aussi se prononcer contre l’invasion russe de l’Ukraine, selon des diplomates qui veulent dépasser les 100 votes « Pour » — obtenus en 2014 après l’annexion de la Crimée.

Les négociations sont compliquées entre deux courants, précise à l’AFP une source diplomatique sous couvert d’anonymat. Certains soulignant que le texte ne peut faire l’objet d’un veto (inexistant à l’Assemblée générale) veulent qu’il soit très dur. D’autres jugent que l’important est d’obtenir un maximum de voix pour montrer l’isolement de la Russie et seraient ainsi prêts à faire des concessions sur le langage, a-t-elle précisé.

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