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L'article provient de Le Journal de Montréal
Culture

Mieux-être: la gratitude en amour

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Photo portrait de Louise Bourbonnais

Louise Bourbonnais

2023-02-26T05:00:00Z
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Il suffit parfois de peu pour que les choses se dégradent dans un couple. Conflits, malentendus, manque de communication, les causes sont multiples. En revanche, si on recherche des pistes de solutions pour vivre heureux en couple, les options sont aussi nombreuses. Outre celles dont on entend souvent parler, il existe d’autres clés, comme la gratitude qui est trop peu souvent évoquée. 

Pourtant, selon l’auteur, il s’agirait d’une forme d’amour apte à résoudre plusieurs problèmes. 

Faire preuve de gratitude envers les autres, c’est un peu comme manifester son amour en portant attention à ceux qui nous entourent et en les remerciant pour leur geste ou simplement pour leur présence. Et c’est encore plus vrai pour son conjoint, qui, malheureusement devient trop souvent quelque chose d’acquis. L’auteur Christophe Médici, qui est psychosociologue, propose dans son livre diverses formes de gratitude qui peuvent apporter plusieurs bienfaits dans un couple et éviter le pire. Il n’est pas nécessaire d’attendre un anniversaire et d’avoir reçu un magnifique cadeau pour dire, merci. Ça se pratique au quotidien.

Cela peut être aussi simple que de dire merci pour m’avoir passé un coup de fil avant une entrevue ou d’avoir pris la peine de me demander ce qui me ferait plaisir de faire ce week-end.

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Donner de l’importance à l’autre

Faire preuve de gratitude envers son conjoint, c’est en quelque sorte donner de la valeur à l’autre, une belle forme d’amour silencieuse. 

L’inverse est l’indifférence, sans doute, la plus douloureuse des manières de dire je t’aime. L’inattention envers l’autre fait également des ravages dans un couple. 

La santé par le jeûne   

Photo fournie par les Éditions Médicis
Photo fournie par les Éditions Médicis

Saviez-vous que le jeûne peut prévenir certaines maladies? C’est ce qu’estime le Dr Nagumo. Non seulement il peut éviter plusieurs maladies, mais la pratique japonaise du jeûne pourrait également, selon lui, prévenir le vieillissement. Ici, pas question de rester des jours sans manger, mais plutôt de prendre occasionnellement un seul repas par jour, notamment pour les personnes en surpoids. On évite de le faire pour les enfants et les adolescents en pleine croissance. Comme l’excès de nourriture engendre des maladies, il suffit de penser au diabète de type 2, à l’inverse, laisser quelques répits à son corps serait bénéfique. Une théorie néanmoins discutable puisque plusieurs nutritionnistes n’abondent pas dans ce sens. L’effet de sauter des repas incite souvent à manger davantage au repas suivant.

Parmi ses nombreux conseils, bien choisir ses aliments et dormir suffisamment demeurent les meilleurs moyens de vivre en santé. 

Survivre à la perte de son animal

Photo fournie par les Éditions Le Dauphin Blanc
Photo fournie par les Éditions Le Dauphin Blanc

Pour plusieurs, un animal de compagnie est synonyme d’amour indéfectible. C’est un membre de la famille à part entière. Pour les personnes vivant seules, un animal de compagnie représente un lien affectif encore plus fort, parfois le seul dans leur vie. Malheureusement, on survit habituellement à son chien ou à son chat, leur espérance de vie étant plus courte que la nôtre. Tôt ou tard, il faudra leur dire adieu et c’est souvent une dure épreuve qui n’est pas toujours bien comprise auprès de ceux qui n’ont pas d’animaux dans leur vie. Il suffit d’en avoir eu un et d’avoir su créer un lien unique pour comprendre la perte que représente une boule d’amour sur quatre pattes. Pour l’auteure Angela Garner, il est important de bien préparer ce moment, lorsqu’il est prévisible en raison d’une maladie ou de l’âge de son animal.

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Dans la mesure du possible, on suggère notamment de bien choisir son moment pour l’euthanasie. Une période sans autre stress est tout indiquée, car si vous avez partagé votre vie pendant une dizaine d’années avec votre compagnon à quatre pattes, il y a de fortes chances que vous serez marqué par une grande tristesse et que vous trouverez la maison bien vide par la suite. Certains choisiront de se submerger par le travail, tandis que d’autres en profiteront pour s’éloigner et prendre des vacances. Peu importe votre décision, pour minimiser les dégâts, prenez le soin d’analyser la situation et parlez-en à un proche qui est peut-être passé par là et qui saura bien vous conseiller.

L’auteure évoque également les différentes options à considérer après le décès de son animal de compagnie à savoir si on le fera enterrer ou plutôt incinérer. Au Québec, il existe des endroits permettant une crémation individuelle et assistée. Certaines personnes vont simplement laisser leur animal chez le vétérinaire qui en disposera, mais plusieurs autres optent pour récupérer les cendres par exemple et les garder avec eux dans la maison ou même d’enterrer les cendres sur son propre terrain. C’est une façon d’apaiser son deuil en allant jusqu’au bout de ce qui est possible de faire dans les circonstances. Néanmoins, il faut comprendre qu’il y a un processus normal au deuil comme la peur, la culpabilité, la colère et le chagrin et qu’il est important de respecter chacun d’entre eux.

Après le départ de son animal, la culpabilité fait souvent surface. On se demande quelle est notre part de responsabilité. Ai-je consulté le vétérinaire assez rapidement? Ai-je apporté les soins appropriés? Même si on peut se tourmenter, voire se torturer par une foule de questions, il faut aussi relativiser sachant que la mort est une étape normale qui fait partie de la vie.

L’auteure rappelle également qu’il y a toujours de l’espoir au bout du chemin et qu’au moment venu, il sera possible d’aimer à nouveau. 

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