Publicité
L'article provient de 7 jours
Culture

Mickaël Gouin se confie sur la conciliation travail-famille

Les billets pour «Québec-Montréal» sont en vente sur gestev.com

Partager

Marjolaine Simard

2025-03-06T11:00:00Z
Partager

Mickaël Gouin n’a jamais été aussi enthousiaste à l’idée de parcourir la route entre Québec et Montréal, car il fait partie de l’impressionnante distribution de l’adaptation théâtrale du film Québec-Montréal de Ricardo Trogi, mise en scène par Pierre-François Legendre. Il nous parle de ce projet fascinant qui le mènera aux quatre coins de la province, mais également de son bonheur d’être le papa de Milo, un petit garçon de trois ans et demi, qui déborde de joie. Rencontre avec un homme qui fait de l’humour un allié pour illuminer son quotidien.

• À lire aussi: Le film iconique «Québec-Montréal» revient de façon surprenante et voici les nouveaux acteurs

• À lire aussi: Pierre-François Legendre nous confie sa pire gaffe sur un plateau de tournage

Vous êtes une distribution haute en couleur. Vous risquez d’avoir beaucoup de plaisir sur la route.

Une des raisons pour lesquelles j’ai accepté ce projet, c’est avant tout la gang, parce qu’on se connaît bien et on est tous amis dans la vie: Pier-Luc Funk, Charlotte Aubin, Catherine Brunet, Antoine Pilon... Pour ceux qui n’ont pas vu le film, c’est l’histoire de plusieurs personnages qui font la route entre Québec et Montréal. Dans le film, chaque voiture qui fait le trajet Québec-Montréal porte une histoire unique, mais dans l’adaptation théâtrale, une fois ta scène terminée, tu vas aider tes amis sur scène. Sans trop en dire, la mise en scène va jouer sur les déplacements de voitures, créant une dynamique où l’on compte vraiment les uns sur les autres. Notre petite bande, bien qu’assez bruyante, est incroyablement soudée. Et je pense que cette complicité va vraiment apporter quelque chose de puissant au spectacle.

Publicité

Vous partez en tournée. Ça risque d’être très amusant...

Oui, on part en tournée partout à travers la province avec 28 spectacles présentés dans neuf villes en 2025 et 2026. Je pense que ça va être des beaux moments. Je souhaite à tous qu’il y ait une caméra qui se promène pendant le périple, parce que je pense qu’on va voir bien du fun.

Peux-tu nous parler du personnage que tu incarnes dans Québec-Montréal?

J’incarne Cossette, un nerd passionné par les jeux vidéo, un rôle initialement joué par François Létourneau. Cossette est amoureux de sa collègue Katherine, incarnée par Charlotte Aubin (qui était jouée par Isabelle Blais dans le film). Lors d’un voyage en voiture de Québec à Montréal pour un congrès, il voit l’occasion de lui avouer ses sentiments, mais plus la conversation avance, plus il devient maladroit. Ses propos dérapent, il s’embourbe, et ça devient de plus en plus gênant. C’est un vrai plaisir à jouer!

Toi et ta conjointe, la comédienne Léane Labrèche-Dor, êtes parents du petit Milo. Comment se déroule ta paternité?

Ça se passe vraiment bien. On arrive à un moment où j’ai l’impression que la vie redémarre. Les premières années ont été géniales, mais les deux premières années ont aussi été plus ardues. Avoir un enfant, c’est beaucoup de concessions et un changement de vie total. C’est un petit chaos qui s’installe, mais aujourd’hui, ce chaos est bien apprivoisé. Milo aura bientôt quatre ans et il devient vraiment un membre à part entière de la famille. On interagit avec lui de plus en plus, et tout devient plus fluide. On n’est plus juste dans le rôle de soignants. Les bases sont posées, et on voit bien son développement. C’est un moment très plaisant, où on commence à profiter pleinement de cette nouvelle dynamique familiale.

Publicité

On sait que la stimulation est cruciale au début de la vie d’un enfant. Quelle place cela prend-il dans ta paternité?

C’est vraiment très important pour moi. À une époque, j’ai même envisagé de devenir psychoéducateur, car le développement de l’enfant me passionne. Les deux premières années, c’est crucial. Tu installes tellement de choses, que ce soit au niveau cognitif, comportemental ou de la motricité fine. C’est une période hyper chargée, où tu n’arrêtes jamais et où tu n’as pas toujours le retour immédiat de l’enfant. Bien sûr, il te fait des sourires, des yeux tout mignons... Mais maintenant, à presque quatre ans, on a de véritables échanges. Je vois les fruits de ce travail. C’est un vrai petit être humain avec qui on collabore.

Étant deux parents comédiens, jongler avec des horaires hors normes doit être un défi...

Si je devais citer ce qui est le plus difficile dans ma parentalité, ce serait définitivement le casse-tête des horaires. Avec deux parents qui exercent ce métier, c’est un vrai défi. On court sans arrêt et on essaie de rester présents pour notre enfant. Plus tu te concentres sur un aspect, plus tu négliges l’autre. Si tu mets toute ton énergie dans le travail, ça impacte le couple et la parentalité. Si tu te consacres à l’enfant, le couple et le travail en prennent un coup. C’est un équilibre qu’il faut sans cesse ajuster. On est en plein dedans et on apprend chaque jour à gérer tout ça.

Comment arrivez-vous à trouver des moments pour vous deux, en tant que couple? Faites-vous garder votre petit de temps en temps?

On essaie vraiment d’apprendre à faire ça! C’est quelque chose qu’on n’a pas encore complètement intégré comme réflexe. Nos parents sont peu disponibles et vivent loin, donc on est beaucoup à deux avec le petit. Je crois qu’on arrive à ce point de devoir prendre des moments juste pour nous deux, parce que c’est vraiment un défi. L’humour nous aide beaucoup. On sait qu’on va se retrouver, qu’on traverse une étape, et surtout, on sait qu’on veut rester ensemble!

Publicité

Milo a des parents avec beaucoup d’humour. Est-ce qu’il en a hérité?

Oui, vraiment! Je dirais même qu’il en a plus que nous. C’est un enfant qui découvre l’humour, et ça carbure à fond chez lui. Il est vraiment dans la blague. Comme je le disais, il fait maintenant pleinement partie de la famille, et il nous fait rire à son tour. Parfois, on rit sincèrement parce que sa blague est vraiment bonne. À la maison, on aime se taquiner et rire ensemble. On veut créer un environnement lumineux et drôle, où on dédramatise tout par l’humour autant que possible.

Son grand-papa Marc Labrèche est aussi un bon blagueur...

Peut-être que Milo pense que tous les grands-pères sont comme lui. Il ne se doute peut-être pas qu’il a affaire à un papi si solidement farfelu. Il va comprendre en vieillissant que son grand-père est complètement fou (rires).

Quels sont tes projets pour cette année?

C’est une année très théâtrale. En plus de ça, je continue Ma vie rouge Kubrick. On était déjà au Théâtre Denise Pelletier et on part en tournée. L’année prochaine, on va au festival de théâtre d’Avignon. Bien sûr, j’ai aussi d’autres projets en cours comme Les Armes et Passez au salon. En ce moment, je jongle avec le casse-tête de l’année pour tout organiser!

À voir aussi:

Publicité
Publicité