Mickaël Gouin nous parle de son expérience sur la série internationale «The Sticky»

Un vol de sirop d’érable digne d’un film survenu il y a plus de 10 ans et 18 millions de dollars perdus: c’est ce qu’on retrouve dans la nouvelle série The Sticky apparue sur Prime Video le 6 décembre dernier. Un projet à grand déploiement mettant en vedette des célébrités internationales comme Jamie Lee Curtis et Margo Martindale, mais aussi des gens bien de chez nous comme Guillaume Cyr, Guy Nadon, Suzanne Clément et Mickaël Gouin. Nous nous sommes entretenus avec ce dernier pour nous parler de ce projet qui risque de faire beaucoup jaser.

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Qui interprètes-tu dans The Sticky?

Léo Junior est le fils de Léonard Gauthier, campé par Guy Nadon, qui occupe le poste de président de l'Association Érable Québec. Actuellement vice-président, il est désigné pour succéder à son père et attend avec impatience de prendre sa place. Parmi ses responsabilités, il est en charge de la sécurité. C'est lui qui recrutera Rémy Bouchard (Guillaume Cyr), mais leurs relations seront tendues, au point de pousser Rémy à se retourner contre son patron et à organiser le fameux vol de sirop. Par ailleurs, la relation entre Léo et son père est marquée par des tensions et des jeux de pouvoir, notamment lorsque Léonard refuse de prendre sa retraite et accuse Léo de comploter contre lui. L’histoire est très captivante tout en restant dans la comédie.

Quelle a été ta première impression de cette série et de ton rôle?

Au début, j’étais très inquiet de jouer en anglais puisque je ne suis pas très à l’aise dans cette langue. J’étais en processus d’audition et je croyais vraiment que je perdais mon temps. On a finalement décidé d’intégrer mon accent prédominant à mon personnage et on l’assume à fond. Ça le rend un peu moins crédible dans l’entreprise et encore plus drôle.

Est-ce que tu as vécu une expérience différente que sur nos plateaux québécois?

J’ai vraiment apprécié travailler mon personnage et le texte avec les auteurs, qui étaient présents sur le plateau. Ils ajustaient les textes des prochains épisodes selon ce qu’on interprétait. J’ai aussi pu jouer avec des acteurs et actrices que je n’avais jamais rencontrés comme Margo Martindale. Elle était tellement solide dans son jeu et j’ai beaucoup appris en étant à ses côtés. L’ampleur des plateaux est ce qui m’a le plus frappé. On a davantage le temps de bien préparer une scène, un véritable luxe au Québec. On a pu aussi faire plus de séquences d’action et des effets spéciaux grâce aux budgets.

L’histoire est inspirée d’un vrai vol. Est-ce que le Québec est bien représenté?

Ils nous ont mentionné au début qu’ils s’étaient vaguement inspirés du vol, mais ils se sont permis beaucoup de libertés. On le dit même dans le générique dès le début. Ils ont trouvé que le sujet était bon et absurde et les auteurs se sont réapproprié l’histoire pour ajouter de l’action et de la comédie. Il ne faut pas s’attendre à reconnaître plusieurs éléments du crime.

On te voit chez nous en ce moment dans Les Armes, qu’en est-il de ton personnage?

Olivier Laroche continuera de vivre beaucoup d’épopées. Au retour des fêtes, l'assassinat de Wesley Augustin aura des répercussions sur plusieurs personnages de la série. Cette histoire n'a pas fini de faire couler de l'encre.

On pourra également t’apercevoir dans la nouvelle série Passez au salon dès janvier, comment était cette expérience?

J’étais très heureux quand ils m’ont appelé pour m’offrir le rôle! L’auteur, Maxime Caron, voyait ce personnage comme une préparation à la deuxième saison que nous espérons pouvoir tourner. Je joue le propriétaire d’une grosse chaîne de salons funéraires et il débarque en fin de saison pour acheter le petit salon de région. L’idée déplaît totalement aux deux frères et il faudra voir la suite pour tout comprendre.

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