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L'article provient de Le Journal de Montréal
Monde

Mexique: le FMI prévoit une récession, le gouvernement conteste

AFP
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2025-04-22T19:34:25Z
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Le gouvernement du Mexique a contesté mardi les prévisions du FMI qui prévoit une «contraction» (-0,3 %) pour son activité économique cette année en raison de la guerre commerciale lancée par les États-Unis, première destination de ses exportations commerciales. 

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Le Fonds monétaire international a indiqué plus tôt dans la journée s’attendre à ce que le PIB du Mexique, deuxième plus grande économie d’Amérique latine, se contracte de 0,3 % cette année en raison de l’impact des droits de douane imposés par le gouvernement de Donald Trump.

En revanche, l’institution économique s’attend à ce que l’activité économique de l’Amérique latine croisse de 2 %.

«Nous avons un plan pour renforcer l’économie mexicaine, nous ne sommes pas d’accord avec cette vision (du FMI)», a déclaré la présidente mexicaine Claudia Sheinbaum lors de son habituelle conférence de presse matinale.

La présidente a rappelé que son gouvernement avait présenté le Plan Mexique, un projet avec le secteur privé pour accroître les investissements et la consommation locale dans divers secteurs de l’économie.

«S’il n’y avait pas d’investissements publics, il y aurait probablement la diminution de la croissance économique (que prévoit le FMI), mais c’est très différent», a-t-elle assuré.

Sans prévoir une récession, son gouvernement a ramené le 2 avril ses prévisions de croissance pour 2025 dans une fourchette de 1,5 % à 2,3 % contre une prévision précédente de 2 % à 3 %.

Les analystes privés sont plus pessimistes : la banque privée Banamex a indiqué le 10 avril qu’elle attendait une stagnation, c’est-à-dire aucune croissance économique cette année.

Les droits de douane «réciproques» imposés par l’administration Trump à des dizaines de pays excluent dans le cas du Mexique et du Canada tous les biens qui sont exportés selon les normes de l’accord de libre-échange entre les trois pays (ACEUM).

Cependant, tant l’industrie sidérurgique que l’industrie automobile, qui jouent un rôle moteur dans l’économie mexicaine, sont taxées.

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