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L'article provient de TVA Nouvelles
Monde

Meurtre de Charlie Kirk: Obama alerte sur une «crise politique sans précédent» aux États-Unis

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Agence QMI

2025-09-17T22:00:15Z
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L'ancien président américain Barack Obama a mis en garde mardi contre une «crise politique sans précédent» aux États-Unis, à la suite du meurtre du militant conservateur Charlie Kirk.

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 «Je pense que dans des moments comme celui-ci, quand les tensions sont vives, une partie du travail du président consiste à rassembler les gens», a déclaré le 44e président américain lors d'un événement organisé en Pennsylvanie.

AFP
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L'ex-chef d'État a déclaré qu'il ne connaissait pas personnellement l'influenceur pro-Trump et qu'il n'était pas d'accord avec bon nombre de ses opinions, mais il a qualifié ce meurtre d'«horrible et tragique», rapporte la BBC.

S'exprimant à Erie, il a critiqué les propos de Donald Trump à l'égard de ses adversaires politiques et a rappelé que les précédents présidents républicains avaient, selon lui, mis l'accent sur l'unité nationale dans les moments de forte tension.

Photos AFP et Agence QMI, Toma Iczkovits
Photos AFP et Agence QMI, Toma Iczkovits

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Barack Obama a exhorté les Américains à «respecter le droit des autres à dire des choses avec lesquelles nous sommes profondément en désaccord».

M. Obama a rendu hommage au gouverneur de l'Utah Spencer Cox, un républicain conservateur qui, selon lui, a montré «qu'il est possible d'être en désaccord tout en respectant un code de base sur la façon dont nous devrions mener le débat public».

• Regardez aussi ce podcast vidéo tiré de l'émission de Mario Dumont, diffusée sur les plateformes QUB et simultanément sur le 99.5 FM Montréal :

Il a également salué la réaction du gouverneur de Pennsylvanie Josh Shapiro, un démocrate, dont la résidence officielle a été la cible d'un attentat à la bombe plus tôt cette année, dans ce que la police a qualifié d'attaque ciblée.

En réponse, la Maison Blanche a qualifié le démocrate d'«architecte de la division politique moderne».

Charlie Kirk, 31 ans, a été tué d'une balle le 10 septembre à l'Université de Utah Valley. Tyler Robinson, 22 ans, inculpé mardi pour meurtre, aurait écrit avoir tiré sur le trentenaire car il «en avait assez de sa haine». Les procureurs réclament la peine de mort.

AFP
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Le démocrate a comparé ces réactions aux commentaires faits par Trump et ses alliés.

Il a rappelé qu'il n'avait pas utilisé la fusillade de masse perpétrée en 2015 par un suprémaciste blanc dans une église noire en Caroline du Sud pour s'en prendre à ses ennemis politiques, et a souligné qu'après les attentats du 11 septembre 2001, le président George W. Bush «s'était explicitement efforcé de dire: 'Nous ne sommes pas en guerre contre l'islam'.»

«Alors quand j'entends non seulement notre président actuel, mais ses collaborateurs, qui ont l'habitude de qualifier les opposants politiques de 'vermine', d'ennemis qui doivent être 'ciblés', cela témoigne d'un problème plus large que nous avons actuellement et quelque chose auquel nous allons tous devoir faire face,» a-t-il déclaré à la foule.

Dans une déclaration à la BBC, un porte-parole de la Maison Blanche a rejeté ces allégations et accusé l'ancien dirigeant d'avoir attisé les divisions pendant sa présidence.

«Il a saisi chaque occasion pour semer la division et dresser les Américains les uns contre les autres,» a déclaré le porte-parole.

«Sa division a inspiré des générations de démocrates à calomnier leurs opposants en les traitant de 'déplorables', de 'fascistes' ou de 'nazis'.»

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