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L'article provient de Le Journal de Montréal
Justice et faits divers

Meurtre à Stoneham: «Une étape importante pour notre deuil», dit la sœur de la victime

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Photo portrait de Dominique Lelièvre

Dominique Lelièvre

2022-10-27T18:14:38Z
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La comparution de deux suspects pour le meurtre de l’étudiant Achraf Thimoumi, en août à Stoneham, est un «soulagement» pour sa famille au Maroc.

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«On est soulagés. [...] C’est une étape importante pour notre deuil, parce que c’est difficile de faire son deuil quand on ne sait pas ce qui s’est passé ou qui est le responsable du meurtre de mon frère», confie Oumayma Thimoumi, la sœur du défunt, depuis le Maroc.

Les proches d’Achraf Thimoumi restent néanmoins avec encore plusieurs questions sans réponses. «Je ne sais pas pourquoi il a été tué», laisse tomber Mme Thimoumi.

Selon elle, son frère n’était pas connu pour avoir des liens avec le milieu des stupéfiants. Il n’avait jamais mentionné le nom des deux hommes aujourd’hui accusés de lui avoir enlevé la vie.

«J’ai confiance en la justice québécoise ou canadienne en générale [...] j’espère que justice sera faite, tout simplement», commente la jeune femme.

Douleur

Un peu moins de trois mois après les événements, la douleur reste immense pour les proches de l’étudiant, mais le rapatriement de son corps dans son pays d’origine, à la mi-août, a apporté un certain réconfort.

«C’est difficile parce qu’il est parti vivant [au Canada] et il est revenu dans un cercueil. C’est un peu difficile, mais ça nous a beaucoup aidés. [...] On a pu l’enterrer au cimetière, donc on a pu lui dire au revoir. On peut aller le visiter», souffle-t-elle. 

«C’est un jeune garçon qui avait toute sa vie devant lui et qui a été tué. C’est difficile à accepter, mais au moins, on va lui rendre justice», affirme-t-elle, «reconnaissante» que deux suspects ont été arrêtés.

Dans la communauté maghrébine de Montréal, qui avait été choquée par le décès violent de la victime à un si jeune âge, les arrestations ont aussi été bien accueillies.

«On est très soulagés d’apprendre que finalement, on [ait pu] arrêter des gens qui ont un lien avec ce meurtre, que ce meurtre ne restera pas non résolu comme plusieurs autres dans le passé», indique le journaliste Rachid Najahi, directeur du site d’informations Atlas Media, qui avait rapidement établi un contact avec la famille endeuillée.

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