Meurtre à Ormstown: «Il a juste dit "c’est moi qui a un problème"», raconte un voisin

L’incompréhension règne, jeudi, chez les voisins d’Alain Caza, cet homme dans la soixantaine accusé du meurtre au deuxième degré de sa fille Amanda. 

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«Tout était tellement normal qu’on est tous restés bien surpris de ça», a confié un voisin à TVA Nouvelles.

Celui qui parlait régulièrement à l’accusé, bien qu’il ne le connaisse pas intimement, avait toutefois remarqué qu’«il avait l’air plus triste» et qu’il «il parlait moins depuis un mois à peu près».

«Il a juste dit: "J’ai un problème, c’est moi qui a un problème"», a précisé le voisin.

Ce dernier avait constaté que la copine d’Alain Caza était moins présente.

«Je me suis informé. [...] J’ai dit: "Comment ça se fait qu’on ne la voit plus?" Ça fait un mois qu’elle ne venait pas faire un tour, rien», a-t-il raconté. 

On ignore toujours les raisons qui auraient poussé le père à s’en prendre à sa fille de 34 ans.

Les policiers ont été appelés dans la résidence de la rue Cairns, à Ormstown, en Montérégie, pour une «altercation entre deux personnes».

À leur arrivée, ils ont trouvé le corps inanimé d’Amanda Caza, une mère d’une jeune fille de 8 ans. Son décès a été constaté sur place. Elle aurait été poignardée à mort.

Alain Caza a été arrêté mercredi à la résidence.

Le sexagénaire a comparu par visioconférence jeudi matin au palais de justice de Salaberry-de-Valleyfield.

Il doit revenir en cour le 24 mai pour le début de l’enquête préliminaire.