Meubles à rabais: un entrepreneur de 20 ans veut redorer le blason du domaine de la liquidation

Comme sur un terrain de football, un jeune entrepreneur de 20 ans a décidé de suivre son instinct alors qu’il lance un magasin de liquidation de meubles en ligne.

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«J’aime redonner aux gens, explique Antoine Bélanger, propriétaire de Liquidation Deluxe. En économisant sur l’achat de meubles, ils peuvent faire d’autres choses avec cet argent-là.»

Le jeune entrepreneur s’est constitué un inventaire en achetant des meubles neufs d'entreprises qui devaient liquider leur matériel et de retours invendus, lesquels représentent entre 10 et 15% des commandes.

«Lors des livraisons, il y a des refus ou des produits qui ne conviennent pas, précise le jeune homme. Les compagnies se retrouvent alors avec des produits plus difficiles à vendre parce qu’ils ne sont plus dans leur boîte d’origine.

«Ça leur coûte très cher notamment en transport.»

Il estime que ses clients pourront obtenir des rabais variant entre 30% et 50% dans leur transaction sur des tables, sofas, fauteuils et chaises.

«C’est la beauté d’une boutique en ligne, explique-t-il. En coupant plusieurs coûts opérationnels, on est en mesure d’offrir ce type de rabais.»

La croisée des chemins

Son premier contact avec le monde du meuble est survenu alors qu’il avait seulement 15 ans. Avec son paternel et d’autres partenaires d’affaires, il avait participé à la création de The Furniture Shop.

Conçu avec la même philosophie que Liquidation Deluxe, mais avec des boutiques physiques.

«J’étais vendeur et je prenais de l’expérience tout en jouant au football, explique Antoine Bélanger. Je ne faisais pas qu’indiquer aux clients où étaient les produits.

«Je tentais de les informer du mieux que je pouvais.»

Toutefois, après quelques années dans cette aventure, il s’est retrouvé à la croisée des chemins.

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Il laisse le football

«Soit que je continuais de jouer au football au niveau universitaire ou que je me lançais dans l’entrepreneuriat. Je voulais voler de mes propres ailes et avoir une entreprise à mon image.»

En raison de son corps meurtri par les batailles dans les tranchées, il a choisi le domaine qui l’attirait depuis plusieurs années.

«Ce fut une sorte d’appel. Je ne me voyais pas faire une carrière au football même si j’avais un certain potentiel», a-t-il précisé.

Apprendre à la dure

Antoine n’a pas eu peur de se salir les mains dès les premières années de son adolescence. Son père voulait qu’il apprenne la valeur de l’argent.

«Je passais mes étés à faire du paysagement, explique-t-il. Je me souviens bien qu’au retour des classes, les autres élèves parlaient de leurs voyages et de leurs aventures.

«Moi, je leur disais que j’avais travaillé tout l’été et que je n’avais rien fait de plus.»

Ce n’est pas donc surprenant de savoir qu’il ne regarde pas le nombre d’heures qu’il a investi dans le nouveau projet de commerce en ligne.

«Quand je me passionne pour quelque chose, je tente de tout apprendre sur le domaine dans lequel j’arrive, ajoute-t-il. Je suis vraiment tombé en amour avec le domaine du mobilier.»