Messe papale: des fidèles et des curieux à Sainte-Anne-de-Beaupré

La messe papale a attiré de nombreux fidèles, mais également des curieux et des familles qui ont souhaité faire vivre «l’expérience d’une vie» en faisant rencontrer le pape à leurs jeunes enfants. D’autres avaient le désir de soutenir le Saint-Père dans sa mission de réconciliation.

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André Gauvin, un citoyen de Québec, précise d’entrée de jeu qu’il n’est ni croyant ni pratiquant, lorsque Le Journal a souhaité connaître ses impressions sur l’événement.

«C’est pour l’événement, c’est intéressant de voir les gens qui se ramassent ensemble», observe-t-il. 

Néanmoins, il s’est dit sensible à la cause des peuples autochtones, les principaux concernés par ce «pèlerinage pénitentiel».

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«La nation des Autochtones est importante. Je le reconnais», poursuit M. Gauvin. 

À l’instar de nombreuses personnes qui étaient présentes sur les Plaines mercredi, il s’est dit très surpris de la très petite foule présente à la basilique, jeudi.

Chapelet à la main

Daniel Mendonsa, qui a fait la route depuis Ottawa pour voir le pape, avait son chapelet à la main, avant l’arrivée du pape à Sainte-Anne-de-Beaupré.

S’il est venu pour voir le pape en tant que «catholique dévoué», il tenait surtout à le soutenir dans sa mission de réconciliation avec les peuples autochtones.

Il avait des souhaits bien précis, en récitant son chapelet.

«[Je] souhaite qu’il développe les fruits de la réconciliation», confie M. Mendonsa.

En famille

C’est en famille et entre amis que Jessica Mathieu Potvin et Sarah Fortin ont assisté à la messe papale. Elles tenaient à faire vivre à leurs jeunes enfants cet événement historique.

«C’est le pape, ça va arriver juste une fois dans notre vie», souligne M^me Mathieu Potvin.

«C’est un beau geste pour les Autochtones. Par contre, c’est certain que l’on ne refera pas le passé. Je pense qu’il y en a qui en avaient besoin pour passer à autre chose», ajoute M^me Fortin.

Un groupe de l’association de la Communauté de l'Emmanuel était très enthousiaste, avant l’arrivée du pape à la basilique. Ils ont chanté plusieurs chants religieux dans l’assistance, avant le début de la messe.

«Nous sommes ici pour soutenir le pape en prière. Nous ne sommes pas autochtones, mais c’est la responsabilité de tout le monde de venir, prier et soutenir le pape dans la réconciliation. On fait partie de la même Église», souligne Guadalupe Fernandez.