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Culture

Mélanie Maynard confie avoir été nerveuse de retrouver Julie Bélanger pour animer «Ça finit bien la semaine»

Pour la première fois depuis leur réconciliation

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Patrick Delisle-Crevier

2025-04-03T10:00:00Z
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Après avoir enterré la hache d’une guerre silencieuse qui durait depuis l’époque où elles animaient ensemble Deux filles le matin, voilà que les deux amies partagent la barre de l’émission du 4 avril de Ça finit bien la semaine. Coincé au Panama, Jean-Michel Anctil a dû être remplacé pour ce tournage, et Julie a elle-même demandé à Mélanie de le faire. Cette dernière nous raconte son expérience et ses retrouvailles télévisuelles avec son ancienne collègue.

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Mélanie, qu’est-ce qui t’a amenée à accepter la proposition de Julie d’animer une émission de Ça finit bien la semaine à ses côtés?

Ce n’était pas la première fois que Julie me le demandait, mais ça ne rentrait jamais dans mon horaire. Mais cette fois-ci, c’était possible, et c’était vraiment le fun, même si j’étais très nerveuse. Ça faisait longtemps que je n’avais pas eu de papillons dans le ventre comme ça.

Pourquoi étais-tu si nerveuse?

J’étais nerveuse pour deux raisons. D’abord, c’était mon retour dans une émission que j’avais déjà animée et qui a complètement changé de style depuis. Ensuite, c’est bien beau de se retrouver et de se revoir, Julie et moi, mais de coanimer à nouveau ensemble, à l’endroit même où le gros de notre conflit a commencé, me rendait aussi très nerveuse.

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Comment est né le conflit à la base?

Pour moi, c’était beaucoup plus dû à nos méthodes de travail différentes qu’à un conflit personnel. Mais nous n’avons pas vécu ça de la même façon. Pour elle, c’était clair que quand elle anime avec quelqu’un d’autre, c’est chacun son tour. Il faut laisser l’autre parler et c’était important pour elle que nous ayons chacune nos questions. Cette espèce de structure là, dans mon cerveau qui n’est déjà pas très structuré, me donnait un stress supplémentaire.

Pensais-tu un jour coanimer à nouveau une émission avec Julie?

My God, non! Je ne pensais jamais que ça allait arriver. Mais j’étais vraiment heureuse que ça se reproduise, et je suis forcée d’admettre que, quand on s’est retrouvées, c’était déjà fluide et naturel après un bloc. C’était comme quand ça allait bien entre nous deux. Ça m’a rappelé que j’en voulais inconsciemment à Julie à l’époque, parce qu’au départ, nous étions une animatrice et une coanimatrice. Julie avait le lead et moi je venais puncher et pimenter la discussion, un rôle dans lequel je suis assez habile. Mais Julie a demandé que je coanime avec elle à parts égales, et c’est à partir de ce moment-là que ça a commencé à mal aller entre nous. Par contre, c’est aussi grâce à elle que je suis devenue l’animatrice que je suis aujourd’hui, car elle m’a lancée devant le train en me faisant prendre le lead des entrevues et en me permettant d’être une animatrice. Elle m’a laissé prendre les commandes et je la remercie aujourd’hui, même si j’aurais préféré que ça se passe autrement entre nous.

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Est-ce que tu lui en as voulu autant qu’elle t’en voulait?

Non, mais je pense aussi que nous ne venions pas du même milieu. J’avais déjà une couenne solide, que j’avais acquise en faisant du théâtre. Je pense que Julie a plus souffert de ce conflit que moi, parce qu’elle est un beau cheval noble alors que moi, je suis un percheron! (rires) À une certaine époque, je l’avais croisée et j’avais essayé de lui parler, mais elle ne voulait rien savoir. Nous n’étions pas au même diapason dans notre façon de vivre tout ça. Ç’a donc été une belle surprise quand Julie m’a tendu la main pour des réconciliations. Je ne suis pas rancunière et j’étais vraiment contente.

As-tu eu l’impression d’avoir à t’excuser?

Je pense qu’aujourd’hui, à 53 ans, mon cerveau émotif comprend qu’on n’est pas tous faits du même tissu. Mais oui, j’ai eu à m’excuser, parce que je pense que ce n’est pas normal qu’une personne avec qui tu travailles souffre comme ça sans que tu t’en aperçoives et que tu penses que ça fait partie de la job.

En terminant, que peux-tu dire de cet épisode que vous avez animé ensemble?

C’était vraiment le fun! Le plus drôle, c’est que nous recevions des gens que nous avions déjà reçus en entrevue jadis. Il y avait Marie-Eve Janvier et Jean-François Breau, Anthony Kavanagh était aussi des nôtres, et nous avons aussi reçu l’humoriste Neev. Ç’a vraiment été une belle émission et un grand plaisir de faire ça avec mon amie Julie.

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