Maxim Lapierre en cinq moments

Même s’il n’était pas un joueur de premier trio et qu’il n’amassait pas les buts à la tonne, Maxim Lapierre a connu une brillante carrière professionnelle.

Dimanche, le fougueux attaquant a annoncé qu’il accrochait ses patins, et ce, à l'âge de 35 ans. Le Québécois a disputé neuf saisons dans la Ligue nationale de hockey (LNH), évolué dans trois circuits européens et participé aux Jeux olympiques. Voici cinq moments importants de sa vie de joueur de hockey :

• À lire aussi: Maxim Lapierre en a assez du hockey
• À lire aussi: Cinq gardiens admis au Temple échangés par le CH

Des débuts impressionnants

Lapierre a disputé son premier match dans le circuit Bettman durant la saison 2005-2006, mais c’est à la suite d’un rappel de la Ligue américaine la saison suivante que le joueur de centre a démontré qu’il est un joueur de la LNH.

Lors de ses quatre premiers matchs joués en 2006-2007, celui qui portait l’uniforme du Canadien de Montréal a inscrit son nom sur la feuille de pointage. Il a amassé trois buts et une mention d’aide.

Pendant son deuxième affrontement de la saison, il a inscrit son premier but dans la meilleure ligue de hockey au monde.

Dans un gain de 4 à 2 contre le Lightning de Tampa Bay, Lapierre a inscrit le filet égalisateur en déjouant Marc Denis.

Sa meilleure campagne

Le natif de la métropole québécoise a connu sa meilleure saison dans la LNH en 2008-2009, lorsqu’il portait toujours le gilet bleu-blanc-rouge.

En 79 rencontres, il a touché la cible à 15 reprises et fourni 13 aides pour un total de 28 points. Il a également maintenu un différentiel de +9. Lapierre a même reçu des votes pour le trophée Frank-Selke, remis au meilleur attaquant défensif du circuit.

Départ de Montréal

Le 31 décembre 2010, au moment où le CH est en Floride, Lapierre apprend qu’il est échangé aux Ducks d’Anaheim. En retour, la Sainte-Flanelle obtient le défenseur Brett Festerling et un choix de cinquième tour en 2012.

Lapierre aura donc disputé 293 parties avec l’équipe qui l’avait sélectionné en deuxième ronde (61e au total) à l’encan de 2003, y amassant 40 buts et 40 mentions d’aide pour 80 points.

Le droitier a ensuite porté les couleurs des Ducks, des Canucks de Vancouver, des Blues de St. Louis et des Penguins de Pittsburgh. Il a d’ailleurs atteint la finale de la coupe Stanley en 2011 avec le club de la Colombie-Britannique.

En Europe

Sans contrat d'une équipe de la LNH, Lapierre a fait le saut en Europe au cours de la campagne 2015-2016.

Son exil sur le Vieux-Continent lui a permis de jouer pour le MODO (Suède), Lugano (Suisse) et Berlin (Allemagne).

Il a connu ses meilleurs moments avec l’équipe helvète, obtenant 15 buts et 20 aides pour 35 points en 49 rencontres durant la saison 2017-2018.

Les Jeux olympiques

N’évoluant plus en Amérique du Nord, Lapierre a pu vivre le rêve d’une vie en représentant le Canada aux Jeux olympiques de Pyeongchang en 2018.

N’étant pas dans les plans de l’équipe canadienne, le numéro 40 a obtenu un essai à la Coupe Spengler. Lors de l’événement, il a suffisamment impressionné les dirigeants pour obtenir une place dans la prestigieuse formation.

En six rencontres aux Olympiques, Lapierre a fourni une mention d’aide. Évoluant contre les meilleurs trios adverses, il a aidé l’unifolié à mettre la main sur la médaille de bronze.